Festivals 01/10/2022

Une année particulière pour “War on screen”

La guerre à l’écran, on la voit au quotidien depuis février… Le contexte n’est donc pas le même cette année pour le Festival “War on Screen” de Châlons-en-Champagne, qui fête sa 10e édition entre le 3 et le 9 octobre.

Déjà une décennie d’existence pour ce rendez-vous se proposant de réfléchir aux conflits et à leurs conséquences à travers une large sélection de films de fiction, d’animation ou documentaires. Son édition 2022 intègre tout logiquement une section dédiée à l’Ukraine, en parallèle des compétitions et autres directions thématiques.

13 courts métrages seront en lice, dont des titres ayant déjà une belle carrière derrière eux, comme l’animation issue du Pôle 3D Les larmes de la Seine, C’était pas du Bourgogne de Mathias de Panafieu, le kosovar Pa vend de Samir Karahoda ou encore Little Berlin de Kate McCullen. On découvrira bien d’autres œuvres, notamment, venues toutes deux d’Israël, Holy Holocaust d’Osi Wald et Noa Berman Herzberg (visuel de bandeau) et 73 de Meshy Koplevitch (visuel ci-dessous).

Alléchant programme aussi du côté des longs, avec entre autres Amira de Mohamed Diab, Marin des montagnes de Karim Aïnouz, Les Harkis de Philippe Faucon ou encore La conspiration du Caire de Tarik Saleh.

Jean-Jacques Annaud sera l’invité d’honneur du festival et présentera son Notre-Dame brûle avant une masterclass, tandis qu’un hommage sera rendu à Jacques Perrin, disparu cette année (ne pas rater le très rare La verte moisson de François Villiers, 1959).

Les questions d’Hong Kong, l’Amazonie et les animaux seront aussi au cœur des préoccupations et l’on pourra voir un court métrage résultant de la WoS Fabrique : The Taster de Sophia Bierend (Allemagne, photo ci-dessus).

Christophe Chauville

À lire aussi :

- War on Screen 2021 : présentation.

- Pa vend, vu à Cannes en 2021.