Tous les regards tournés vers Côté court
Le début du mois de juin marque évidemment le retour du Festival Côté court de Pantin, où se profile une 33e édition a priori toujours aussi riche et alléchante. Tant sur le volet des différentes compétitions que des séances spéciales et de la programmation “Grand angle”, inaugurée cette année.
Parcourir le catalogue du Festival Côté court est toujours un peu vertigineux, tant on se demande comment pouvoir tout voir, mais cette densité fait la valeur de la manifestation, avec des auteurs et autrices affirmés ou en devenir dans toutes les sections.
En compétition fiction, 32 titres seront sur la ligne de départ, à partir du mercredi 5 juin. Parmi eux, les dernières réalisations de cinéastes qu’on suit tout spécialement…
Citons ainsi Pauline Bailay (43° à l’ombre), June Balthazard (Millenials), Mathilde Chavanne (Pleure pas Gabriel), Laïs Decaster (Une histoire de plage, photo de bandeau), Louis Douillez (Les fleurs bleues), Garance Kim (Tomber l’amour), Carmen Leroi (La réputation, co-signé avec Emmanuel Mouret), Pierre Menahem (Robespierre, photo ci-dessus), Jonathan Millet (Joana dans l’univers), Louis Séguin (8ème étage), Adèle Shaykhulova (Chers parents), etc.
Du beau monde aussi en “Essai/Art vidéo”, réunissant diverses générations (Éléonore Berrubé avec Deep Washer, Gala Hernández López avec For Here An I Sitting in a Tin Can Far Above the World, Marylène Negro avec Grand incendie, Arnold Pasquier avec Mosaiko, etc.) comme en “Perspective”.
On retrouvera en effet là Marin Gérard (Le soleil chante à l’horizon), Nicolas Leclère (Rêver à la Suisse) Simon Leclère (Delphinarium), Thomas Salvador (Briques, photo ci-dessus), Laura Tuillier (Le cœur ailleurs) ou encore Marie Vermillard (La coquille et l’escargot). Pas mal de personnalités déjà passées, et parfois à de nombreuses reprises, par le Ciné 104, ce dont on se félicite !
La section “Grand angle” semble prendre la suite du panorama et sera très opulente, avec pas moins de 36 films. Difficile de mettre tel ou tel en avant, mais citons Car Wash de Laïs Decaster (doublement présente, donc), Cœurs perdus de Frédéric Lavigne, La grotte des enfants perdus d’Émilie Aussel, Malandrin d’Héloïse Fressoz (photo ci-dessus), Oyu d’Atsuri Hirai ou encore Perdre Léna de Mathilde Profit.
En séances spéciales, la Maison du film présentera notamment La grande ourse d’Anthony Bajon (photo ci-dessous) et Cinéma 93 1996 ou les malheurs de Solveig de Lucie Borleteau, qui fait partie par ailleurs de la sélection de la Semaine de la critique cette année.
Et puis Côté court, c’est aussi tout un volet de rencontres et d’ateliers, de séances de pitchs et de discussions à bâtons rompus au bar et sur la terrasse attenante aux trois salles du Ciné 104. Avec une clôture le samedi 15 juin en soirée, avec une avant-première du long métrage d’Anthony Lapia After et sans doute une belle fête dans la foulée.
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