Festivals 16/06/2021

Tous les courts de Cannes 2021 en ordre de marche

La révélation de la liste des courts métrages en compétition officielle et au sein de la Cinéfondation rejoint celles de la Semaine de la critique et de la Quinzaine des réalisateurs.

Presque deux semaines après la conférence de presse de la sélection officielle, après la communication des sélections des autres sections et les différents compléments dévoilés au compte-goutte, la compétition officielle des courts métrages est enfin connue (quelqu’un a parlé de cinquième roue du carrosse ?) et on pourra y retrouver 10 titres de 14 ou 15 minutes de durée, comme d’habitude, et aucun cette année ne sera plus court. 

Pour la France, le candidat à la Palme 2021 est Haut les cœurs d’Adrian Moyse Dullin, un film produit par Punchline Cinéma, tandis qu’une coproduction des Valseurs, le franco-brésilien Sideral de Carlos Segundo, sera aussi en lice. Leurs challengers viendront de Chine, du Portugal, de Hong-Kong, d’Iran, du Danemark, de Macédoine (du Nord) et du Kosovo, avec une exotique coproduction islando-brésilienne pour finir.

Un vrai tour du monde, donc, pour lequel embarquera un jury comprenant Alice Winocour, Nicolas Pariser, Kaouther Ben Hania (dont on verra prochainement en salles le nouveau film, L’homme qui a vendu sa peau) et Sameh Alaa, le “tenant" de la Palme d’or du court métrage (pour I Am Afraid to Forget Your Face). 

Pour la Cinéfondation, ce seront 17 courts métrages venus d’écoles et universités de toute la planète qui en découdront. King Max d’Adèle Vincenti-Crasson représentera la Fémis, tandis que l’INSAS, la Polish National Film School, la FAMU, la Filmakademie Baden-Württamberg ou la NFTS ne manqueront pas l’incontournable rendez-vous.

Du côté de la Semaine de la critique, on sait aussi depuis quelques jours que 10 titres seront en compétition. Soldat noir de Jimmy Laporal-Trésor (photo de bandeau) et l’animation Noir soleil de Marie Larivé (visuel ci-dessus) seront de ceux là. Signalons aussi que la sélection des longs faire la part belle au passage du court au long, à travers la présence de Constance Meyer (Robuste, présenté en ouverture), Charline Bourgeois-Tacquet (Les amours d’Anaïs), Vincent Le Port (Bruno Reidal), Simon Mesa Soto (Amparo) ou encore Leyla Bouzid (Une histoire d’amour et de désir, présenté en clôture et qui est, certes, un deuxième long pour la jeune cinéaste tunisienne). 

La Semaine, pour son 60e anniversaire, accueillera en outre, comme à l’habitude, le Festival international du film de Morelia, manifestation mexicaine qui proposera une sélection de quatre courts passés par sa 18e édition.

Terminons avec la Quinzaine des réalisateurs et une sélection d’une dizaine de courts, où l’on retrouve les noms de Peter Tscherkassky (Train Again), Lois Patiño (Sycorax, coréalisé avec Matias Piñeiro) ou encore Mathilde Chavanne (Simone est partie, photo ci-dessus).

Plusieurs cinéastes passés par le format ont aussi les honneurs de la sélection pour leurs longs métrages : Yassine Qnia (De bas étage), Jonas Carpignano (A Chiara), Anaïs Volpé (Entre les vagues), Miguel Gomes et Maureen Fazendeiro (Diarios de Otsoga), Rachel Lang (Mon légionnaire) et Vincent Maël Cardona (Les magnétiques). Nous y reviendrons naturellement dans les semaines à venir.

Christophe Chauville

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