Pourriez-vous faire très court, svp ?
Le Festival des Très courts métrages fête sa 25e édition cette année et se déroulera du 2 au 11 juin, partout et simultanément, selon sa vocation de toujours. Avec des films sélectionnés d’une durée maximale de 4 minutes…
Après Cannes et avant Pantin ou Annecy, le début juin appartient au Très Court International Film Festival. Un quart de siècle d’existence et une 25e édition proposant une multitude d’œuvres de moins de 240 secondes de durée, réparties en diverses sections : internationale, française, familiale, documentaire et “paroles de femmes”, mais aussi cette année, comme on en a tous sacrément besoin : “Rions (avant la fin du monde)”.
Le réalisateur Fabrice Maruca présidera le jury, entouré notamment des producteurs Quentin Delcourt et Colette Quesson et de la compositrice Delphine Malausséna. Le public remettra également son prix à l’issue de toutes les séances qui auront lieu à travers la planète, sur 55 lieux de projection (dont Djibouti, Montréal, Alger ou encore… Wuhan !), entre le 2 et le 11 juin.
Pour donner quelques exemples de très courts mis en lumière à l’occasion, citons Le figuier de Jimmy Conchou (vu en section “pop up” à Clermont-Ferrand cette année, photo ci-dessus), Transition de Serge Barbagallo, La grinta d’Ilan Zerrouki (récompensé au dernier Nikon Film Festival), Je suis caucasien d’Olivier Riche (photo ci-dessous), Temps attendu d’Eden Ducourant (avec Agathe “Titane” Roussel), L’augmentation de Régis Granet et beaucoup d’autres.
À noter aussi la compétition “Défi 48h Très Court environnement”, dont l’activiste Camille Étienne est l’une des marraines, et qui rassemble les 20 meilleurs films réalisés en moins de deux jours par leurs équipes afin de mettre à l’honneur le motif de l’écologie, ce qui est toujours utile, même avant la fin du monde…
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