Festivals 19/10/2020

“Mon premier festival” : les enfants, dans les salles, et tout de suite !

Qui dit vacances de la Toussaint dit Mon premier festival. L’événement prend place à Paris du 21 au 27 octobre, dans plus d’une douzaine de cinémas Art et essai et autres lieux fort recommandables.

Émanant directement de la Ville de Paris, Mon premier festival s'adresse comme son nom l'indique aux jeunes publics, proposant son programme pléthorique, durant ces jours sans école, à ceux qui ont du coup eu la chance de ne pas être partis loin de la capitale !

On tient à rappeler avant toute autre chose que le tarif est le même pour tous – 4 euros la séance – avec une ouverture au Forum des images, le mercredi 21 octobre à 15h, autour d'une avant-première de Mystère de Denis Imbert, avec Vincent Elbaz et Marie Gillain (un film qui sortira le 16 décembre, photo ci-dessus), en présence de la marraine de cette édition du festival, Bérénice Béjo.

Pendant 8 jours se succéderont ensuite plein de réjouissances à ne pas rater, sur le volet du cinéma d'animation (des séances de Calamity… de Rémi Chayé, bien sûr !), mais également ceux du documentaire (l'épatant Petites danseuses d'Anne-Claire Dolivet (photo ci-dessous) ou du cinéma de patrimoine, à travers 3 programmes burlesques mettant en scène Laurel et Hardy. Un atelier cinéma accompagné d'une rencontre avec Anne-Laure Daffis et Léo Marchand sera consacré à leur long métrage à venir : Les voisins de mes voisins sont mes voisins

Joann Sfar sera l'un des invités d'honneur de la manifestation cette année – et l'on verra donc, notamment, son Petit vampire – tandis que beaucoup de programmes de courts métrages d'animation seront à déguster ci ou là, depuis Bon voyage Dimitri ! jusqu'à L'odyssée de Choum en passant par le tout récent Les mal-aimés d'Hélène Ducrocq ou le plus ancien Eugenio de Jean-Jacques Prunès… Une création spécifique de Mon premier festival tournera autour de la thématique “Un autre monde”, avec un programme de courts éponyme présenté en ciné-concert.

À noter aussi le retour de Wallace et Gromit – mais comment faire sans eux ? – via Les inventuriers, un focus sur le cinéma coréen (comprenant Jiburo de Lee Jung-hyang et The Host de Bong Joo-ho, plutôt destiné aux ados) et une mutitude de rencontres – sur certains métiers du cinéma, des ateliers créatifs, des ciné-contes, des séances “bébés” et même des quiz et des karaokés !

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Vidéo : rencontre avec Rémi Chayé.

À lire aussi :

- La Fête du cinéma d'animation 2020.

- Les mal-aimés, l'un des programmes jeune public de septembre.