MCM 2025 : musique, et que chacun se laisse emporter…
Énormément de courts métrages seront au programme de Music & Cinema Marseille cette année encore, mais pas uniquement ! Il y aura aussi, entre le 24 et le 29 mars, une kyrielle d’avant-premières, de cartes blanches, de rencontres, de conférences, de ciné-concerts et de propositions à l’attention du jeune public.
Avec ce titre, une petite référence en passant au Musique de France Gall, qui n’était certes pas marseillaise, pour annoncer en fredonnant la nouvelle édition du MCM qui se profile avec l’arrivée du printemps, après la célébration des 25 ans du festival l’année dernière.
Il y a toujours 11 programmes de courts métrages en compétition, c’est énorme et le jury aura fort à faire, avec des œuvres aux multiples origines géographiques et où l’on pourra retrouver des bijoux tels que Weight Of Light d’Anna Hints, La vérité de Malou Lévêque ou encore Blueberry Summer de l’Ukrainienne Masha Kondakova, mais aussi effectuer de belles découvertes, par exemple avec Les dernières neiges de Sarah Henochsberg, Les artifices de Kahina Le Querrec, Le dernier homme de Vicky Venucci de Swann Dupont, avec Alba Gaïa Beluggi (photo ci-dessus) et La fille de 3ème B de Marielle Gautier, complice régulière des frères Boukherma (photo ci-dessous).
De quoi vérifier que, comme le dit la directrice du festival Gaëlle Rodeville, “le compositeur de musique est le troisième auteur d’un film.” Même chose pour le long métrage, au fil des 11 titres en compétition, dont On vous croit d’Arnaud Dufeys et Charlotte Devillers (qui fera l’ouverture, le lundi 24 mars), Cassandre d’Hélène Merlin, Mexico 86 de César Diaz (photo ci-dessous) et Toxic de Saulė Bliuvaitė.
On suivra aussi de près l’avant-première du premier long métrage du très prometteur cinéaste grec Vassili Kekatos, Nos jours sauvages (photo de bandeau), et du deuxième de Charlène Favier, Oxana. Des cartes blanches seront confiées à Arte, au Brussels Short Film Festival, au Riga International Film Festival – estonien, donc – et au festival autrichien Diagonal, qui se déroule à Graz.
Benjamin Bonnet, de Mood Films, siégera au jury courts et proposera une séance en carte blanche lui aussi, à travers six courts métrages produits durant la décennie d’existence de sa société, dont Genet à Tanger de Guillaume de Sardes (déjà passé sur notre plateforme), Même pas mal de Sarah Stern (photo ci-dessous) ou encore Nino lunaire de Manuel Billi.
On ne saurait omettre de citer les rendez-vous liés aux invités d’honneur de la manifestation cette année : Boris Lojkine (qui présentera ses trois longs métrages, dont L’histoire de Souleymane, bien sûr), le compositeur islandais Atli Örvarsson et son homologue britannique Jocelyn Pook, qui avait été révélée par son travail sur le score du Eyes Wide Shut de Stanley Kubrick, excusez du peu !
On en oublie forcément, au sein d’un menu absolument gargantuesque, mais pas, évidemment, les “courts qui rendent heureux”, 18e épisode – avec entre autres Les mystérieuses aventures de Claude Conseil et Beurk ! –, le samedi 19 à 16h, juste avant la remise des prix et la clôture en forme de ciné-concert. Et que chacun se mette à chanter…
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