Festivals 04/06/2025

Le temps retrouvé du Festival de Cabourg

Les Journées romantiques de Cabourg fêteront leur 40e anniversaire l’an prochain, mais l’édition qui se déroulera entre le 11 et le 15 juin dans cette auguste station toujours habitée par la figure de Proust vaudra évidemment le détour.

Sur le site du Festival de Cabourg, cela mérite d’être signalé, la compétition des courts métrages est détaillée en premier, ce qui n’est pas anodin. Dix titres ont été sélectionnés,  que l’on citera tous pour la peine : Adieu Émile d’Alexis Diop, L’appel de l’eau de Clara Lemaire Anspach, Big Boys Don’t Cry d’Arnaud Delmarle, Les dernières neiges de Sarah Henochsberg (photo de bandeau), En beauté de Rémi Mardini, Frontière de Ronit Bahat, Green Light de Bérenger Barry, No Skate ! de Guil Sela, RDV de Jules Cottier (photo ci-dessous) et Les tremblements de Louise Chauvet. Un bon équilibre entre nouveautés et œuvres déjà remarquées ci ou là, donc…

Le court sera aussi à l’honneur du côté des proposition à l’attention du jeune public, à travers le césarisé Beurk ! de Loïc Espuche et Une guitare à la mer de Pierre-Luc Granjon, Sophie Roze et Alfredo Soderguit. 

Évidemment, l’offre de longs métrages sera très fournie, entre la compétition (comprenant le premier long d’Alice Douard, Des preuves d’amour, et le deuxième d’Anna Cazenave Cambet, Love Me Tender), le panorama (avec, entre beaucoup d’autres, L’engloutie de Lousie Hémon, Kika d’Alexe Poukine – photo ci-dessous, Météors d’Hubert Charuel, Nos jours sauvages de Vasili Kekatos, Une fille en or de Jean-Luc Gaget, etc.) et la section “Ciné Swan” (grâce à laquelle on pourra rattraper Partir un jour d’Amélie Bonnin, Jane Austen a gâché ma vie de Laura Piani ou, plus ancien, l’excellent Pas son genre de Lucas Belvaux, avec Émilie Dequenne, qui manque beaucoup à tout le monde).

On suivra aussi une fenêtre ouverte sur le cinéma québécois et des séances spéciales au sein desquelles il s’agirait de ne pas rater le sublime classique d’Agnès Varda Le bonheur ou l’inusable Quand Harry rencontre Sally, sans oublier d’aller faire une pause dans les jardins de la Villa du Temps retrouvé, pas loin de la statue de Marcel Proust.

Christophe Chauville

À voir aussi :

- Des courts métrages de cinéastes présents à Cabourg avec leurs longs, disponibles sur Brefcinema.

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