Le PIAFF passe à l’heure d’hiver !
Sa dernière édition avait eu lieu au début du mois de juillet 2021, mais le Paris International Animation Film Festival a changé ses dates et investit le Studio des Ursulines dès cette semaine, entre le 19 et le 23 janvier.
Le PIAFF revient en son nid du Studio des Ursulines pour une 14e édition, fignolant toujours ses compétitions “études” et “pro” pour mieux découvrir sur grand écran de nombreux films d’origines géographiques variées.
Si on retrouvera des films importants de l’année ( comme Bestia d’Hugo Covarrubias – visuel ci-dessus, Noir-soleil de Marie Larrivé, Tronna Pinacles de Mathilde Parquet ou Mondo Domino de Suki), certaines œuvres ont même été peu ou pas montrées en France, telles Pousses de soja carnivore de Seo Sae-rom (Corée du Sud, visuel de bandeau), Bus de nuit de Joe Hsieh (Taïwan, Grand prix du Festival Animafest, cette année, à Zagreb) ou le dernier film de la trilogie de la Polonaise Marta Pajek : Impossible Figures and Other Stories (visuel ci-dessous).
La séance Horizons a pour vocation de mettre en lumière des pays que l’on associe généralement assez peu à la planète du cinéma d’animation et cette année, ce seront des films venus du Bangladesh, des Philippines, du Maroc ou encore de Biélorussie qui seront ainsi à savourer.
Une nouvelle compétition – “Musiques” – verra en outre le jour, associant clips et courts métrages où la musique tient une place importante. À noter aussi le retour d’une compétition jeunesse qui permettra de retrouver notamment les derniers nés de Garri Bardine, Koji Yamamura, Éric Montchaud ou encore Héloïse Ferlay (Les filles du vent, visuel ci-dessus).
À noter aussi qu’un jury lié au Syndicat français de la critique de cinéma se livrera, pour la deuxième année, à une délibération publique en direct afin de récompenser un film de la sélection professionnelle. Ce sera dimanche en fin de journée, pour bien terminer ce rendez-vous dévolu à la créativité sans bornes du cinéma d’animation, dont nous nous réjouissons d’être partenaires.
Christophe Chauville
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