Festivals 05/11/2025

Le FFFA invite gratis à sa compétition de courts

Le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec aura lieu du 7 au 16 novembre, avec un programme copieux et en résonance fréquente avec le contexte international. Et l’on pourra de nouveau assister gratuitement à la séance compétitive des courts métrages.

Le FFFA connaîtra sa 14e édition au Trianon de Romainville et hors-les-murs dans le même temps, avec sa traditionnelle fin de journée du dimanche – le 16, dernier jour du festival – où seront projetés, en compagnie du film lauréat de la compétition des derniers Rendez-vous franco-arabes d’Amman, Nobody de Msallam Hdaib, les six films en lice cette année, à savoir 2006 de Gabriella Choueifaty (photo de bandeau), Généalogie de la violence de Mohamed Bourouissa, le documentaire Marseille, 14 juillet d’El Mahdi L Youbi, Personne calcule Chimène de Sarah Bouzi (photo ci-dessous), Les racines du silence de Dania Barouri, et Sœur 2 cœur, qui marque le retour d’Emmanuel Laborie.

Quatre prix seront décernés à l’issue de la projection, dont évidemment celui du public.

Auparavant, le public de la manifestation aura pu profiter de nombreuses propositions originales depuis l’ouverture placée sous le sceau de la dernière Caméra d’or du Festival de Cannes, The President’s Cake d’Hasan Hadi, précédé d’un autre court : A Lullaby Unlike Any Other d’Amani Zaafer (photo ci-dessous), coproduction entre Tunisie et Suède.

Once Upon a Time in Gaza, des frères Nasser, Palestine 36 d’Annemarie Jacir ou encore Soudan, souviens-toi d’Hind Meddeb, marraine de l’événement, seront à voir également, entre autres.

La Tunisie sera mise à l’honneur plus particulièrement, avec le samedi 8 une table ronde autour du thème “Tunisie/Palestine : mémoire commune et luttes contemporaines”, tandis qu’un programme de courts métrages sur le cinéma tunisien “hors capitale” sera présenté le 11 novembre à 16h45, dans le cadre d’un focus sur ce pays de cinéma ne prenant donc pas seulement Tunis comme cadre de ses récits, en fiction ou en documentaire.

Christophe Chauville

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