Festivals 24/11/2020

Le Festival Tous Courts fait le choix du “on line” gratuit !

Après les grèves de transports l’an dernier, le Festival d’Aix-en-Provence doit affronter cette fois la crise sanitaire. La solution est pour lui aussi un passage en ligne, avec un superbe programme en accès libre, à savourer sans aucune modération.

Pas de bol pour cette manifestation majeure du calendrier, perturbée en 2019 par la paralysie des transports et frappée pour sa 38e édition par les conditions que l’on sait concernant les “lieux recevant du public”. Mais le Festival Tous Courts a de la ressource et c’est donc en ligne qu’il se déploiera du 1er au 6 décembre, avec ses différentes compétitions et ses jurys officiant comme il se doit pour décerner les prix prévus.

Très pratiquement, il convient d’abord de se rendre sur la plateforme dédiée, de créer son compte et d’attendre la notification signifiant l’ouverture des réjouissances. À partir du 1er décembre, de nouvelles séances seront disponibles chaque jour dès 10h, jusqu’au lendemain à minuit. Il suffira de consulter la grille des programmes pour connaître les jours de diffusion des plus de 120 films à découvrir ainsi en ligne.

La compétition internationale apparaît toujours comme un festin de courts, du haut de ses 10 programmes, et il est arbitraire d’en distinguer tel ou tel titre, mais sur ceux déjà bien connus en amont, on citera par exemple Romance, abscisse et ordonnée de Louise Condemi, The Manila Lover de Johanna Pyykkö, Les deux couillons de Thibault Segouin (photo ci-dessus), Famille nucléaire de Faustine Crespy, Les jambes de Maradona de Firas Khoury ou encore Camille sans contact de Paul Nouhet, sachant que de nombreuses découvertes, surtout, se profilent en ligne de mire.

On suivra également la compétition expérimentale, 6e du nom, à travers ses 3 programmes, et toutes les séances hors compétition : “coups de cœur”, films en Région, soirée Arte, carte blanche à Miyu productions (avec notamment Filles bleues, peur blanche de Marie Jacotey et Lola Halifa-Legrand, visuel ci-dessus), “objets singuliers”, etc.

De quoi ajouter à sa “to see list” des indispensables tels que Maalbeek d’Ismaël Joffroy-Chandoutis, Beauty Boys de Florent Gouëlou et La maison (pas très loin du Donegal) de Claude Le Pape, qui seront tous d’une manière ou une autre au sommaire de Bref 126, à paraître début février 2021. Bon visionnages à tous, même loin du sud !

Christophe Chauville

À voir aussi :

- La bande-annonce du festival

À lire aussi :

- Le palmarès du Festival Tous Courts 2019.

- Le Poitiers Film Festival 2020, entièrement en ligne également.