Festivals 31/10/2022

Have a Nice Day Forever… in Brest !

Puisque cette coproduction anglo-norvégienne est à la fois à l’honneur de l’affiche et de la séance d’ouverture du 37e Festival européen du film court de Brest, on souhaite en effet d’agréables jours de projection à tous ses spectateurs, fidèles ou nouveaux, entre le 8 et le 13 novembre.

La promesse d’avoir de “nice days” a bien des chances d’être tenue cette année encore à Brest, au vu du programme de cette année où l’événement va de nouveau se dérouler en dehors de son fief du Quartz, toujours fermé pour travaux, mais en investissant les Ateliers des Capucins, sur les hauteurs de Recouvrance, le superbe Mac Orlan et les Studios, cinéma art et essai de la célèbre rue Jean-Jaurès.

Outre le film de Tatiana Delaunay évoqué dans le titre de cet article, on inaugurera le millésime avec d’autres films scandinaves ou, du moins, où on se pèle ! Citons l’Islandais Kanari d’Erlendur Sveinsson et le Finnois About the Birds and the Bees – selon son titre international – de J. J. Vanhanen (photo ci-dessous), mais aussi le déjà classique Hors piste, animation foldingue issue de l’École des nouvelles images, et plusieurs autres qui réchaufferont tout autant l’assemblée…

Après quoi on pourra s’immerger dans les compétitions. Trois au total. L’européenne avec ses quatre programmes et ses pays forts et phare (le Portugal, par exemple, présent avec trois films) ; la bretonne, en une séance uniquez (comprenant Les chiens de Floriane Devigne et L’ombre des corbeaux d’Elvire Barboza) ; la française, enfin, avec entre autres Les grandes vacances de Valentine Cadic, L’arrivée du soleil dans votre signe de Lisa Giacchero, Caillou de Mathilde Poymiro, Nocomodo de Lola Halifa-Legrand , Ville éternelle de Garance Kim et L’un et l’autre de Camille Roux (photo ci-dessous). Beaucoup de réalisatrices, jeunes et prometteuses, donc, ce dont on se réjouit.

Le menu des “Brest off” est également copieux, comme à l’habitude (derrière des intitulés tels que “Femmes du monde”, “Héroïnes” ou encore “vertigge de l’amour”), ainsi que le volet jeune public et ses différentes déclinaisons (bambins, pitchounes, “mines de rien”, etc.), tandis que la section “Le court d’après” permet de retrouver pour leur nouveau film des cinéastes passés par là lors d’éditions précédentes, comme Maïté Sonnet (Des jeunes filles enterrent leur vie) ou Lucie Plumet (Donovan s’évade). On y retrouvera aussi l’excellent Maxime Roy, mais cette fois en tant qu’acteur (et co-scénariste, aussi), dans Le ciel s’est déchiré de Germain Le Carpentier (photo ci-dessous).

Quant aux séances méridiennes du midi, autour du principe d’“Un court, un parcours”, ils remettront en lumière Haut les cœurs, d’Adrian Moyse Dullin, ou encore Invisivel heroi de Cristèle Alves Meira, autour de qui une séance portugaise avait été proposée, en partenariat avec Bref, l’an dernier.

La remise des prix aura lieu le samedi 12 à 21h aux Capucins, on y reviendra naturellement dans la foulée.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du Festival de Brest 2021.

- Les grandes vacances et Ville éternelle récompensés à Côté court 2022.