En plein air à Grenoble…
Voilà l’été, comme le chantaient jadis les Négresses vertes, et revoici aussi le Festival du film court en plein air de Grenoble, pourrait-on rajouter… Ce sera du 29 juin au 2 juillet, pour la 45e année de suite.
Placé sous la direction de Gabriella Trujillo pour la deuxième fois, le Festival du film court en plein air s’apprête à reprendre ses quartiers habituels à Grenoble, en salle Juliet-Berto à la cinémathèque locale et au Jardin de Ville. Brefcinema en est à nouveau partenaire et s’en réjouit…
43 films seront présentés en compétition, avec sans doute beaucoup de découvertes à la clé, et pas seulement côté français. Parmi les titres déjà connus, on citera Fratres de Jean-Benoît Ugeux (photo ci-dessus), I Gotta Look Good for the Apocalypse d’Ayce Kartal, Le feu au lac de Pierre Menahem (en compétition à Cannes tout récemment), Les humains sont cons quand ils s’empilent de Laurène Fernandez (pour sa part présenté à la “Cinef”), Planète triste de Sébastien Betbeder, Sidéral de Carlos Segundo ou encore Titan de Valéry Carnoy.
Tourné pendant le confinement de 2020, le décapant The Star de Nadav Lapid les côtoiera, comme Le rite de Niels Schneider (photo ci-dessus), où l’on retrouvera Virginie Efira, dont l’activité très dense sur le format du long ne l’empêche pas de faire parfois quelque incursion dans le court… N’oublions pas l’hommage signé Johanna Vaude envers le septième art et ses publics : Au cinéma ! (photo ci-dessous).
Au programme également, des séances jeune public également compétitives (avec leurs différentes tranches d’âge), une brocante spéciale ciné, une rétrospective dédiée au documentaire (intitulée “Rembobinez, s’il-vous-plaît!“) et une délibération en live du jury de la critique.
Et on le rappelle pour finir : la manifestation est gratuite et ouverte à tous, ainsi que ses fondateurs, à la fin des Seventies, l’avaient souhaité. Une bonne raison de plus d’aller passer le début juillet en Isère.
À lire aussi :
- Le palmarès du 44e Festival de Grenoble.
- Les humains sont cons quand ils s’empilent primé à Cannes.
