Le Réel en ligne !
Après son édition 2020 annulée, ce sera de façon dématérialisée que la vitrine annuelle de la production documentaire mondiale sera accessible, du 12 au 21 mars. Nous y reviendrons dans le détail ultérieurement…
C’est le retour de Cinéma du réel, le festival international du film documentaire qui, pour sa 43e édition, proposera ses sélections en ligne sur sa plateforme Canalreel, à partir de son ouverture ce jeudi soir, incluant la présentation du nouveau long métrage de l’excellente Alice Diop, Nous (une séance sur invitation et réservation). Et ensuite, place aux compétitions, internationale et française, mêlant comme à l’habitude les différentes durées.
Une dizaine de courts seront ainsi en lice pour l’internationale, depuis les 7 minutes de The I and S of Lives de Kevin Jerome Anderson (États-Unis) jusqu’aux 30 des moyens métrages Armour de Sandro Agular (Portugal/Canada, photo ci-dessus) ou earthearthearth de Daïchi Saito (Canada). Du côté de la production hexagonale, on découvrira une dizaine d’œuvres de 60 minutes ou moins, où l’on retrouvera entre autres les noms de Pascale Bodet (Baleh-baleh), Jean-Claude Rousseau (Un monde flottant, photo ci-dessous) ou encore Virgil Vernier (Kindertotenlieder).
L’annonce du palmarès sera effectuée le samedi 20 mars et il aura aussi été possible auparavant d’assister à quelques séances spéciales de choix, par exemple celle de Ziyara, le dernier né de Simone Bitton. Une section “Première fenêtre” nous intéresse en outre tout particulièrement car, conçue en partenariat avec Mediapart, elle réunit une quinzaine de films courts correspondant aux tout premiers gestes documentaires de jeunes gens en situation d’apprentissage ou non, étudiants d’école d’art, de section cinéma à l’université, d’ateliers de réalisation divers ou fabriqués hors de toute structure. La plateforme Festivalscope sera également associée à ce volet.
Enfin, un conséquent focus dédié à l’inclassable Pierre Creton et une programmation spéciale “Cinéastes en son jardin” proposent à leur tour de nombreuses œuvres courtes. Avec des rencontres à suivre, le programme est en un mot pantagruélique et l’on pourra passer ses journées devant son écran d’ordinateur sans les voir s’écouler, justement ! Ou quand le virtuel rencontre le réel…
À lire aussi :
- La dernière édition en physique : Cinéma du réel 2019.
- Sur Alice Diop : notre critique de Vers la tendresse.
