Festivals 16/04/2018

La sélection de la Semaine 2018

On a toujours un œil particulier sur la sélection de la Semaine de la critique, où il y a immanquablement beaucoup de courts, en et hors compétition, des premiers longs et souvent des noms de réalisateurs que l’on suit depuis longtemps à “Bref”.

Du 9 au 17 mai à venir, donc, dans ses fiefs habituels, le Miramar en tête, la Semaine de la critique, 57e du nom, a retenu neuf courts métrages pour sa compétition, parmi lesquels deux films français : La persistente de Camille Lugan, ancienne étudiante de la Fémis, produit par Caïmans Productions, et Pauline asservie de Charline Bourgeois-Tacquet (photo de bandeau), produit par Année zéro et interprété par Anaïs Demoustier et Sigrid Bouaziz, lauréate du dernier Prix d'interprétation féminine au Festival de Clermont-Ferrand.

Une séance spéciale dédiée au format court est traditionnellement proposée en plus et ce sera à nouveau le cas en trois titres, forcément attendus : La chute de Boris Labbé (photo en bas à gauche), qui poursuit ainsi sa collaboration avec Sacrebleu Productions ; Third Kind du Grec Yorgos Zois, remarqué il y a quelques années avec Interruption ; Ultra pulpe de Bertrand Mandico (photo en bas à droite), que l'on ne présente plus...

On suivra aussi de près la présentation en séance spéciale du premier long métrage de Jean-Bernard Marlin (Ours d'or du court à Berlin pour La fugue il y a quelques années), Shéhérazade, et le deuxième – après le beau Keeper – de Guillaume Senez, Nos batailles, qui permet de retrouver notamment Laure Calamy et Laetitia Dosch.

Au sein de la compétition long, Camille Vidal-Naquet sera en lice, avec Sauvage, produit par les Films de la Croisade. Rappelons à son sujet les titres de deux courts remarqués en leur temps : Backstage (2001) et Mauvaise tête (2013). Dans la même catégorie apparaît le nom de Gabriel Abrantes, très en vue ces dernières années et coréalisateur de Diamantino avec l'Américain Daniel Schmidt.

Tout le détail de la sélection est à retrouver en ligne ici.

Christophe Chauville