News 04/10/2019

Une exposition et une rétrospective : Sébastien Lifshitz au Centre Pompidou

Nous avions rencontré Sébastien Lifshitz à cet effet dans “Bref” 124, paru en mars dernier, et l’événement qui lui est consacré à Beaubourg est enfin arrivé. Il débute en cette fin de semaine et durera plus d’un mois.

C'est au milieu des années 1990 que nous avons découvert, au sein de la rédaction de Bref, le cinéma très personnel de Sébastien Lifshitz, à travers son court métrage Il faut que je l'aime (photo ci-dessous, à droite), qui sera bientôt proposé en ligne sur notre site et qui était interprété par une certaine Valérie Mréjen. Nous avons ensuite suivi avec un intérêt constant son parcours, au fil d'un impressionnant moyen métrage (Les corps ouverts), un téléfilm pour Arte (Les terres froides) et un premier long métrage probant (Presque rien, photo de bandeau), qui fut suivi de plusieurs autres, tant sur le registre de la fiction que du documentaire.

 

 

 

 

 


Sur ce versant, Les invisibles (photo ci-dessus à gauche, © Ad Vitam), Bambi (photo ci-dessous) et Les vies de Thérèse – ces deux derniers sur des formats de moins d'une heure – se sont succédés en mettant en exergue les qualités de respect et d'humanité du cinéste envers ceux qu'ils filment, avec toujours beaucoup de tact, même dans des circonstances dramatiques. Tous ces films font naturellement partie de la rétrospective consacrée à cette personnalité parmi les plus rares du cinéma français par le Centre Pompidou, du 4 octobre au 11 novembre (dans le cadre du Festival d'Automne), tandis qu'on y découvrira aussi son tout nouveau film, le long métrage documentaire Adolescentes, dont la sortie dans les salles est prévue au premier trimestre 2020.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

De nombreux invités côtoieront le réalisateur (citons Claire Denis, Paul Guilhaume, Stéphane Bouquet, Yann Dedet ou, bien sûr, la vraie “Bambi”) lors de séances spéciales agrémentées de rencontres avec le public, tandis qu'une exposition intitulée L’inventaire infini sera à arpenter, rassemblant plus de 400 images issues de sa collection de photographies vernaculaires de Lifshitz, trouvées aux puces, dans les vides-greniers ou sur internet. De quoi mettre en lumière, comme l'évoque le programme de l'événement, une “part intime” de l' éducation artistique de celui qui donnera en outre une masterclass le mardi 12 octobre à 17h, en entrée libre (dans la limite des places disponibles).

Christophe Chauville
 

À lire aussi :

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