Sous les pavés des Champs-Élysées : des prix !
Cette année, le CEFF a eu lieu en ligne intégralement, comme on le sait, mais ses différents jurys ont officié et les vainqueurs sont désormais connus.
Le Jury courts métrages était présidé par la réalisatrice et photographe Marie Losier, qui était entourée du comédien et danseur Djanis Bouzyani, de la chanteuse, compositrice et réalisatrice Barbara Carlotti, de la photographe et réalisatrice Laura Henno, et du compositeur Étienne Jaumet. Ces cinq-là ont décerné leur Prix du jury du court métrage français à Sukar d'Ilias El Faris (photo de bandeau), qui a aussi remporté le Prix France Télévisions du court métrage (doté d’un achat par le pôle concerné). Il est à noter que le film est également en lice au Festival Côté court de Pantin – en ligne lui aussi – cette semaine.
Une mention spéciale a été attribuée à Blaké de Vincent Fontano, venu de l'île de la Réunion et découvert à Clermont-Ferrand en février dernier, tandis que le Prix du Public du court métrage français est allé à Beauty Boys (photo ci-dessus), le nouveau film de Florent Gouëlou, et celui remis par Sens critique, média partenaire de la manifestation, à Qu'importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui, qui avait commencé une belle carrière à Sundance avant le début de la crise sanitaire.
Comme le Champs-Élysées Film Festival présente des œuvres françaises et américaines tout à la fois, un certain nombre de productions US ont naturellement aussi été distinguées (tout les détails ici), alors que du côté des longs métrages, signalons que le Prix du public est revenu à La nuit venue de Frédéric Farrucci et celui de la critique au nouveau film de Guillaume Brac, À l'abordage. Des films et des cinéastes dont on reparlera dans les semaines et mois à venir… Comme de Camilo Restrepo, qui est reparti pour sa part avec le trophée de la meilleure réalisation, sur le volet national, pour son premier long métrage, tourné en Colombie : Los conductos.
Christophe Chauville
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