Festivals 31/01/2020

Pour ne rien rater de Clermont 2020

Le grand rendez-vous approche et il est temps de détailler ce qui se produira en plus du cœur des compétitions, cette année, au Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.

Nous avions déjà évoqué les trois compétitions au moment de la révélation en ligne de la sélection, à la mi-décembre 2019, mais tout festivalier aura évidemment l'occasion de voir et faire beaucoup d'autres choses lors de son séjour auvergnat.

Le pays à l'honneur, tout d'abord, sera la Pologne, ce qui semble légitime pour une cinématographie aussi riche tant dans son histoire que sur le volet de sa production contemporaine, ses écoles, etc. C'est ce dernier aspect qui a été retenu pour les 4 programmes prévus, où les productions les plus anciennes datent de la fin des années 2000 (photo ci-dessous : Cieplo-zimno de Marta Prus, 2016).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'autre plat de résistance au menu des rétros concerne les mondes paysans, un motif qui a le vent en poupe auprès du public depuis quelque temps. On y verra L'homme qui plantait des arbres, ce chef-d'œuvre animé de Frédéric Back, ainsi que La gaveuse d'Alain Cavalier, Peau de vache de Gérald Hustache-Mathieu, Du soleil en hiver de Samuel Collardey, Le skate moderne d'Antoine Besse, À la chasse d'Akihiro Ata, mais aussi des œuvres récentes comme La parcelle de Michaël Guerraz (photo ci-dessous) ou La traction des pôles de Marine Levéel, l'une des révélations de l'édition 2019, qui sera aussi en ligne sur Brefcinema au même moment.

 

 

 

 

 

 

 


Olivier Smolders sera à l'honneur, étant membre du jury international et destiné à recevoir un Vercingétorix lors de la clôture, tandis que deux programmes de ses courts métrages ont été constitués, rassemblant huit de ses œuvres, déjà classiques pour certaines : Adoration, Mort à Vignole, Point de fuite (photo ci-dessous à gauche), Voyage autour de ma chambre, etc. À ne pas rater, pas davantage que l'hommage rendu en six films à Rosto, souvent venu à Clermont et disparu bien trop tôt, en mars 2019. No Place Like Home (visuel ci-dessous à droite), Lonely Bones et Le monstre de Nix seront entre autres de la partie. Ces deux très grands artistes seront à retrouver en parallèle au sein du nouveau numéro de Bref, le 125, qui paraîtra pour l'occasion. 

 

 

 

 

 

 

Citons aussi dans l'offre clermontoise de ce millésime les traditionnels “Regards d'Afrique” (3 programmes, dont l'un, tourné vers le patrimoine, proposera de voir ou revoir Le franc de Djibril Diop Mambéty, 1994, et Les écuelles d'Idrissa Ouedraogo, 1983) et la sélection de “films en Région” (parmi lesquels Flow d'Adriaan Lokman et Marée de Manon Coubia, photo ci-dessous à gauche). Il y aura aussi pour les amateurs les cérations musicales de “décibels !” et la dernière Collection en date de Canal+, dévolue justement au genre de la comédie musicale. Sans oublier les séances de Cinépiscine, les programmes partenaires estampillés SACEM, ADAMI et Polar SNCF, le programme de L'Agence du court métrage Les mondes imaginaires de Jean-François Laguionie (visuel ci-dessous à droite), la partie scolaires et jeunes publics ou encore la carte blanche offerte à Insolence Productions, lauréat du Prix Procirep de l'année dernière (et où figurent L'île aux fleurs de Jorge Furtado, La peur, petit chasseur de Laurent Achard ou encore L'amour existe de Maurice Pialat).

 

 

 

 

 

 

On en passe et des meilleures, notamment du côté des rencontres et événements, liés en partie au Marché du film, sachant qu'il est impossible d'être partout durant cette huitaine de jours toujours intense et revigorante. Quant à la clôture du samedi 8 et son palmarès, on y reviendra comme il se doit.

Christophe Chauville

À lire aussi :

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