Les Arcs Film Festival : l’Islande en focus
C’est le dernier festival de cinéma de l’année civile, et le plus haut en altitude : la 16e édition de la manifestation se déroulera cette année du 14 au 21 décembre.
Des neiges des Alpes aux glaces de l’Islande, le trajet sera direct pour cette édition 2024, à travers une belle sélection de films venus de la lointaine île scandinave. Autant longs que courts, sachant que la plupart de celles et ceux qui y réalisent des longs passent par le court…
Citons Rúnar Rúnarsson (dont on pourra voir le court O, en plus de son dernier film, When the Light Breaks, en compétition), Grímur Hákonarson (avec le long Béliers), Hlynur Pálmason (avec à la fois le court Nest et le long Winter Brothers) ou encore Ninna Pálmadóttir (présente grâce à son court All Dogs Die, photo de bandeau). On pourra voir aussi Haut les cœurs ! de la regrettée Solveig Anspach, qui était islandaise de naissance.
On a déjà mentionné la compétition des longs, qui sera sans doute passionnante à suivre, incluant aussi le Toxic de Saulė Bliuvaitė (photo ci-dessus), production lituanienne primée à Locarno au mois d’août, et Ce nouvel an qui n’est jamais arrivé du Roumain Bogdan Muresanu, entre autres. Aux Arcs, il y a aussi énormément d’avant-premières, et faute de pouvoir toutes les emntionner, concentrons-nous sur des ancien(ne)s du court comme Charlène Favier (Oxana), Manele Labidi (Reine mère), Laura Piani (Jane Austen a gâché ma vie), Carine Tardieu (L’attachement) ou encore Cyprien Vial (Magma).
Quatorze courts métrages seront en lice au sien d’une sélection compétitive concoctée par Pascale Faure, experte s’il en est… Bad for a Moment du Portugais Daniel Soares (photo ci-dessus), le documentaire animé Gigi de Cynthia Calvi, le palmé L’homme qui ne se taisait pas de Nebojša Slijepčević, l’autoproduit Montsouris de Guil Sela ou encore Percebes d’Alexandra Ramires et Laura Gonçalves seront notamment du lot.
Quelques formats courts jalonneront aussi le volet jeunesse du festival, à savoir La petite casserole d’Anatole d’Éric Monchaud et le programme Une guitare à la mer de Pierre-Luc Granjon, Sophie Roze et Alfredo Soderguit.
Enfin, le “Talent Village” accueillera de jeunes cinéastes émergent(e)s parfois bien connu(e)s des familiers de Brefcinema, comme Eglė Razumaitė (Ootid) ou Titouan Ropert (Le chant des bêtes), parmi huit personnalités mises en avant (photo ci-dessus : Trenc d’alba d’Anna Llagés, Espagne).
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