Festivals 31/05/2020

Le Très Court International Film Festival, entièrement en ligne

Pas de projections en salle pour les films de moins de 4 minutes de la manifestation cette année, mais ils seront pas moins de 124 à voir sur le Net, partout et simultanément, entre le 5 et le 14 juin.

La 22e édition du Très Court International Film Festival restera comme plutôt spécifique, au même titre que bon nombre d'autres festivals de ce printemps inédit (et qui sera lui aussi unique, espère-on…), en se déroulant 100% “on line”, ce qui est finalement un mode de “consommation” assez adapté pour le format concerné. Le sous-titrage en dix langues des films permettra en outre à la manifestation de conserver son aura internationale et des films venus de tous les pays seront à découvrir, en fiction, animation ou autres types d'approches de création plus “expérimentales”. Ils seront donc plus de 120 à concourir au total, alphabétiquement de #toutvabien de Mathieu Boivineau à l'épatant Yiórgos de Marion Grépin et Lily Papamiltiades, qui avait reçu à la fois le Grand prix du jury et le Prix des médias du dernier Nikon Film Festival (dont la remise de prix, prévue le 13 mars, dut être annulée au tout dernier moment).

De la même origine on citera aussi Lovers d'Alexandre Brisa, aux accents skakespeariens, et Ô rage ! de Florent Sabatier, plus proche des Misérables de Ladj Ly, tandis que l'hilarante animation britannique No, I Don’t Want to Dance! d'Andrea Vinciguerra (photo ci-dessus) est absolument in-ra-ta-ble ! La répartition en différentes catégories facilite le visionnage, à savoir les compétitions française et internationale, un segment estampillé familial (avec des mignonneries comme le film d'école Pantoufle de Maia Esquerre) et des thématiques “Ils ont osé” et “Paroles de femmes” (comprenant par nature des réalisations “à message” comme Je suis nue d'Alexandra Mignien). Un jury de huit membres officiera, présidé par un réalisateur “culte” s'il en est, Jan Kounen, tandis que le Défi 48h Très Court si cher aux organisateurs est maintenu, tout comme la e-cérémonie du mardi 9 juin à 20h, point d'orgue de l'événement.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès du Très Court International Film Festival 2019.

- Les prix du Nikon Film Festival 2020.