Le Fipadoc, premier grand rendez-vous documentaire de 2025
7e année pour le Fipadoc, Festival international documentaire, qui se tiendra de nouveau à Biarritz entre le 24 janvier et le 1er février. Outre la compétition des courts métrages, la section Jeune création sera à surveiller de près. Un focus sera en outre consacré aux Balkans.
Les amateurs et amatrices de documentaire se régaleront cette année encore au Fipadoc – nous y reviendrons aussi après coup, puisque nous y aurons une envoyée spéciale – et le court métrage y tiendra fermement son rang.
En compétition, une trentaine d’œuvres de moins de 20 minutes seront en lice, arrivant de très nombreux pays de production (Belgique, Croatie, Espagne, Grèce, Kosovo, Pologne, Suisse, etc.), avec du côté français, entre autres, Apocalypse de Benoît Meury (sur le Hellfest, photo ci-dessous), Impasse de Lucien Beucher et Mahdi Boucif (coproduit avec l’Algérie) et Quelque chose de divin de Mélody Boulissière et Bogdan Stamatin (coproduit avec la Roumanie).
Dans la section “Jeune création”, la durée maximale autorisée est de 59 minutes et 27 films concourront, parmi lesquels Il s’envolera de Laura Chatenay-Rivauday, Madjakho m’a dit de Martin Lequin, Nedim Torun, Yorgo Scheib et Axel Rivaux (étudiants de l’ESEC), Perla et les humains de Tara Lepieux, Pourvu que ça dure de Louise Chauchat (photo ci-dessous) et Terrain noir de Stéphane Kikena.
On pourra aussi se confronter à une sélection d’œuvres immersives et profiter des sélections de longs métrages, en compétition ou pas. Certains prendront forcément une saveur particulière, comme Au nom de Trump de Michael Premo (États-Unis), The Bibi Files d’Alexis Bloom (sur Benjamin Netanyahu) ou La berceuse d’un père de Lesia Diak (sur la guerre en Ukraine). Au sein de la section des documentaires musicaux, les fans du Boss – mais pas seulement – ne rateront pas Road Diaries : Bruce Springsteen and The E-Street Band.
La rétrospective sur les cinémas des Balkans comprendra plusieurs films de moins d’une heure, tels Mes grandes vacances de Petra Seliškar (Macédoine du Nord) et Dans mon rêve, un arbre pousse chaque nuit de Vid Hajnšek (Slovénie). Un focus sur l’océan permettra de voir ou revoir Voyage de documentation de Madame Anita Conti, de Louise Hémon (photo ci-dessous), découvert l’an dernier au Champs-Élysées Film Festival.
Le volet Docs4Teens proposera aussi du documentaire animé, comme Percebes d’Alexandra Ramires et Laura Gonçalves (visuel ci-dessus), tandis que la séance Ciné Relax est également fort tentante, avec le moyen métrage Des baleines, des tortues et des hommes de Rémi Tezier, tout comme la “Grande Avant-première”, à savoir celle de I Am Martin Parr, de Lee Shulman, consacré au grand photographe anglais.
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