Festivals 22/05/2020

“Le court en dit long” en streaming

La 28e édition du Court en dit long, festival du court métrage belge francophone organisé par le Centre Wallonie-Bruxelles, se déroulera cette année de façon dématérialisée entre le lundi 1er et le samedi 6 juin.

Édition insolite en 2020 pour Le court en dit long, comme pour d'autres manifestations importantes de la période, avec un redéploiement en ligne via le site du Centre-Wallonie-Bruxelles à Paris. Pour ce millésime que ses organisateurs espèrent “collector et unique”, la compétition se composera de 34 films qui seront proposés en six programmes distincts : “Tous les genres”, “Émergence : écoles et ateliers”, “Premiers films”, “Focus réalisatrices”, “Étrange nature” et “En famille”.

Un jury de cinq personnalités, parmi lesquels les jeunes comédiens Pauline Étienne et Arthur Dupont, remettra ses prix et l'on pourra faire comme à l'habitude de nombreuses découvertes (par exemple le film d'époque Qui vive d'Anaïs Debus, photo ci-dessus), mais aussi voir certains films repérés au fil de quelques festivals qui auront eu le temps de se tenir en début d'année, notamment La musique de Jean-Benoît Ugeux (l'acteur fétiche d'Emmanuel Marre, entre autres), Notre territoire de Mathieu Volpe, Je serai parmi les amandiers de Marie Le Floc'h, Aube de Valentine Lapière (photo de bandeau), Plaqué or de Chloé Léonil, Marée de Manon Coubia (photo ci-dessous), Tête de linotte !, une animation plutôt “confinée“ signée Gaspar Chabaud, et, bien sûr, Matriochkas de Bérengère McNeese, que nous avions pu mettre en avant, avec un entretien filmé à la clé, lors de la semaine de la Fête du court métrage (“à la maison” elle aussi en 2020).

Hors compétition, le festival fêtera les 20 ans de la société de production Benzine Production, sise à Namur, à ravers une séance spéciale à nette tonalité humoristique, dont pas moins de trois films de Xavier Diskeuve.

Cette édition particulière est dédiée à la mémoire d'Alain Tomety (1966-2020), membre de l'équipe du Centre Wallonie-Bruxelles, emporté le mois dernier par le Covid-19. Tragique période, en vérité…

Christophe Chauville

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Plusieurs manifestations se déclinent “on line” en juin et juillet 2020.

- L'édition 2019 du Court en dit long.