La belle vingtaine pour Paris Courts Devant
L’histoire du festival aura parfois pu apparaître chaotique, mais Paris Courts Devant va bel et bien fêter sa 20e édition, entre le 9 et le 16 janvier 2026, en son bel écrin des 7 Batignolles. Une série d’événements exceptionnels se profile donc, évidemment, en parallèle des différentes sections compétitives, dont on connaît déjà la teneur. Une petite trentaine d’œuvres courtes concourront ainsi en compétition officielle, entre autres.
Vingt ans bien pimentés ! Paris Courts Devant donne rendez-vous à ses fidèles, et bien entendu aux autres, à partir du deuxième week-end de janvier, pour une semaine entière de festivités destinées à célébrer cet anniversaire important.
Les événements qui y seront reliés ne sont pas encore connus pour l’heure, tout comme les avant-premières de longs métrages généralement proposées dans le cadre du festival ou le détail des tables rondes et labos créatifs qui ne manqueront pas d’y prendre place.

Du côté de la sélection officielle, en revanche, on connaît désormais la liste complète des courts métrages qui seront en lice. On a pu en voir certains en d’autres lieux (Au bain des dames de Margaux Fournier, Big Boys Don’t Cry d’Arnaud Delmarle, Le Diable et la bicyclette de Sharon Hakim, Le grand Calao de Zoé Cauwet, Vultures de Dian Weys, etc.), mais certains seront en début de carrière, ou presque, tels Don Quichotte contre les forces du mal de Guillaume Rieu (photo ci-dessus), Je, d’un accident ou d’amour de Khalil Cherti, L’arrivée de la nuit de Marion Desseigne-Ravel, Sous le gel de Glasgow de Léo Devienne ou Le temps de s’adorer de Fiorella Basdereff (photo de bandeau).

La section “Bord cadre” dévolue aux films de genre comprendra six films, dont Le bézoard de Laure-Elie Chénier-Moreau, Dieu est timide de Jocelyn Charles et Hôtel Acropole de Sarah Lasry (photo ci-dessus). Elle permettra au public de voter, au même titre que la séance thématique “Secrètes familles”, où l’on pourra retrouver Lady Attila d’Apolline Andreys, Laissez-moi danser de Lou Zidi, Le dernier homme de Vicky Venucci de Swann Dupont, Smells Like Kid’s Spirit d’Aude Pépin et Son seul de Théo Vincent Suzzoni, récemment primé à Brest.
On n’oubliera pas, évidemment, les illustres “Petits Courts Devant” s’adressant aux jeunes spectateurs/trices dès 7 ans, en neuf courts métrages, dont le déjà multi-primé Les bottes de la nuit de Pierre-Luc Granjon, Inadapté de Tristan Zerbib ou encore Une question d’équilibre de Marion Christmann et Amélie Prévot (photo ci-dessous), sélectionné à Meudon en octobre.

On ne manquera pas d’étoffer, au fil des annonces à venir, cette description du menu de cette édition à marquer d’une pierre blanche, dont nous serons de nouveau partenaires et qu’il est en outre possible de soutenir financièrement via ce lien.

À lire aussi :
- Le palmarès de Paris Courts Devant 2024.
- Les sélections “courts métrages” officielles des César 2026.


