Comédiennes et comédiens sous les feux de la rampe à Moulins
Le 27e Festival de cinéma Jean-Carmet mettra à nouveau en valeur l’interprétation entre le 13 et le 19 octobre à Moulins, dans l’Allier.
L’association Ciné Bocage a concocté une nouvelle édition du rendez-vous dédié aux seconds rôles et jeunes espoirs du cinéma français, sous les bons augures d’une affiche très réussie réunissant Oulaya Amamra et Samir Guesmi, qui ont tous deux été en vue ces derniers mois.
Après une soirée d’ouverture proposant de découvrir en avant-première le premier long métrage de Yoann Manca, Mes frères et moi (sortie le 5 janvier 2022), les séances de compétitions pourront commencer, constituées de 8 longs et de 12 courts métrages francophones.
On ne s’économisera pas de détailler les premiers, car tous sont signés de personnalités de cinéastes passés par le court dans un passé plus ou moins récent : Chère Léa de Jérôme Bonnell (photo ci-dessus), Une femme du monde de Cécile Ducrocq, Les héroïques de Maxime Roy, Les jeunes amants de Carine Tardieu, Les meilleures de Marion Desseigne-Ravel, Les magnétiques de Vincent Maël Cardona, La vraie famille de Fabien Gorgeart et Une vie démente d’Ann Sirot et Raphaël Balboni.
Concernant la compétition des jeune espoirs, c’est le format court qui en est le vecteur à travers, en trois programmes distincts, des œuvres comme L’effort commercial de Sarah Arnold, Ourse de Nicolas Birkenstock, Grande vitesse de Manon Kneusé, Elles allaient danser de Laïs Decaster et beaucoup d’autres. Quant au Prix des détenus, une spécificité de la manifestation, il se verra attribué au sein d’une autre sélection de courts, comprenant Homme sage de Juliette Denis (photo ci-dessus), Lino d’Aurélien Vernhes-Lermusiaux, Mauvaise troupe de Nolwenn Lemesle (photo ci-dessous) ou encore S.O.S. de Sarah Hafner.
Signalons également que pour la première fois, le festival remettra un prix d’interprétation non genré à une comédienne ou un comédien remarqué dans ces films courts en compétition : le Prix Révélation francophone ARDA/Adami.
Plusieurs jurys au total officieront, dont un “junior” parrainé par Antoine Reinhartz, qui présentera en carte blanche le film de Samuel Theis Petite nature, tandis que la clôture du festival permettra de voir en avant-première la balzacienne adaptation de Xavier Giannoli Illusions perdues. Un titre que l’on espère ne jamais s’appliquer aux interprètes figurant au palmarès prononcé en amont…
À voir aussi :
- Beautiful Loser de Maxime Roy, en ligne actuellement sur Brefcinema.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival Jean-Carmet 2020.
- Aurélien Vernhes-Lermusiaux du court au long, en 2021, avec Vers la bataille.
