De l’animation à Paris… avec le PIAFF 2024
Le Studio des Ursulines accueille entre le 16 et le 21 janvier le Paris International Animation Film Festival, 16e du nom et qui se déclinera en plusieurs compétitions, séances spéciales et rencontres. Brefcinema en est de nouveau l’heureux partenaire.
Le PIAFF 2024 entend toujours défendre le cinéma d’animation sur le format court, synonyme d’audace et de liberté. Ce dont on se/le félicite et qu’illustreront ses différentes sélections, compétitives en premier lieu.
Quatre programmes seront soumis au jury dans la catégorie des courts métrages, pour 36 titres en lice au départ – dont 27 de Flóra Anna Buda, Aaaah ! d’Osman Cerfon, Été 96 de Mathilde Bédouet (visuel ci-dessus), Herbe verte d’Élise Augarten, La saison pourpre de Clémence Bouchereau ou encore Via Dolorosa de Rachel Gutgarts.
Les films d’écoles étant importants aussi pour les éminents organisateurs, une section spécifique leur est allouée, avec des œuvres de multiples origines. Côté français, on pourra voir notamment Anne et Valentine de Florian Pilet, Entrebaillée d’Alma Rajot, Maman d’Emma Aregui, La nuit blanche d’Audrey Delapoulle (visuel ci-dessus) et Tabac froid d’Arthur Jamain.
L’une des originalités de la manifestation réside en son attention particulièrement portée aux territoires expérimentaux, avec une bonne vingtaine de propositions, rassemblées en deux programmes et arrivant d’Allemagne, d’Argentine, d’Autriche, de Chine, de France, de Grèce ou du Portugal, etc.
Les jeunes publics ne seront pas oubliés, avec leur propre jury, qui choisira ses favoris parmi 13 courts où reviennent les noms de Natalia Chernysheva (Tournesol, visuel ci-dessus), Rémi Durin (Tête en l’air), Janice Nadeau (Harvey) et le duo Julie Rembauville/Nicolas Bianco-Levrin (Marcel le Père Noël et le petit livreur de pizza).
Sous l’intitulé d’“Horizons”, une séance spéciale permettra de mettre en lumière des productions de terres moins “évidentes” de la planète anim’, telles l’Azerbaïdjan, Macao, Madagascar ou la Tunisie. La clôture s’effectuera pour sa part, le dimanche 21 à partir de 19h30, sous le signe de la musique par le biais d’une vingtaine d’œuvres sur la thématique, parmi lesquelles Météores, d’Agnès Patron – l’autrice de L’heure de l’ours – et Morgane Le Péchon (visuel de bandeau).
Une rencontre avec Vergine Keaton, réalisatrice de Je criais contre la vie, ou pour elle et du Tigre de Tasmanie, entre autres, sera aussi à ne pas rater, le jeudi 18 à 21h.
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