Festivals 24/06/2018

Annecy après Annecy

La reprise du palmarès du dernier Festival d’Annecy au Forum des images à Paris, les 27 et 28 juin, comprend une Carte blanche à L’Agence du court métrage.

C'est une récurrence désormais bien ancrée : le Festival international du film d'animation d'Annecy s'arrête, à la fin juin, pour 4 séances au Forum des images. Seront d'abord présentées deux séances fournies de courts métrages primés sur les rives du lac (le mercredi 27 à 19h et le lendemain à 17h), dont le Cristal de la catégorie, Bloeistraat 11 de Nienke Deutz (lire à ce sujet le compte-rendu que nous avons publié en ligne il y a quelques jours), mais aussi, pour citer quelques autres titres pami beaucoup d'autres, Egg de Martina Scarpelli, Weekends de Trévor Jimenez, Biciklisti de Veljko Popovic (photo ci-contre) ou le déjà célèbre Ce magnifique gâteau ! d'Emma de Swaef et Marc James Roels, lauréat du Prix André-Martin du court métrage 2018.

À voir aussi, le jeudi 28 à 21h, en clôture de la programmation et en présence de son réalisateur, le Cristal du long métrage, Funan de Denis Do (photo ci-contre), coproduction entre Belgique, Cambodge, France et Luxembourg, qui suit la quête intime d'une mère sur fond d'exactions du régime khmère.

La veille, L'Agence du court métrage aura comme chaque année présenté à 21h sa séance de carte blanche, composée de 9 films issus de la sélection 2018 du festival permettant d'apprécier la diversité de tout le spectre de la production animée.

Se succéderont donc lors de cette soirée à ne pas rater La chute de Boris Labbé (découvert à la Semaine de la critique, à Cannes, le mois dernier), (Fool Time) Job de Gilles Cuvelier (à voir bientôt en ligne sur notre site et à l'honneur dans Bref n°123), Inanimate de Lucia Bulgheroni, Agouro de David Doutel et Vasco Sá, Raymonde ou l'évasion verticale de Sarah Van den Boom (photo de bandeau), Étreintes de Justine Vuylsteker (photo ci-contre), Vibrato de Sébastien Laudenbach (réalisé pour 3e Scène et l'Opéra de Paris), Mr. Deer de Mojtaba Mousavi et Happiness de Steve Cutts.

Christophe Chauville