Un autre monde est possible avec “Animation en courts”
Rendez-vous dimanche prochain, le 18, à 11h du matin au MK2 Beaubourg pour la reprise des séances mensuelles "Animation en courts”.
En partenariat avec l’AFCA et Brefcinema, ces projections dédiées au court métrage d’animation s’adressant à un public adulte reviennent pour une nouvelle saison au MK2 Beaubourg, un dimanche matin par mois, avec des rencontres avec des réalisateurs et réalisatrices prévues à l’issue des projections.
Le 18 septembre à 11h (voir événement FB), on pourra ainsi voir 5 œuvres très ou assez récentes, réunies sous l’utopique intitulé “Un autre monde est possible” et proposant un panel varié d’esthétiques et de techniques : 2D ou 3D simple, mais aussi stop-motion ou matières inattendues, comme ces dessins à la poudre de métal dans Yugo (visuel ci-dessous), le dernier né de Carlos Gómez Salamanca, artiste colombien dont nos abonnés se souviennent de Lupus. Un film intime et engagé, abordant le registre du documentaire sur un mode original et politique.
En lice pour la Palme d’or du court métrage à Cannes en 2020, Filles bleues, peur blanche de Lola Halifa-Legrand et Marie Jacotey ouvrira la séance, avec ses amazones sur leurs montures pétaradantes et leur féminisme offensif, d’après un dessin sur papier aux teintes crayonnées douces contrastant avec la violence des protagonistes. Lola Quivoron (Rodeo) apprécierait sans doute !
Le très coloré Au revoir Jérôme ! de Chloé Farr, Gabrielle Selnet et Adam Sillard, étudiants des Gobelins, a parcouru déjà pas mal de festivals (Premiers plans, Sundance, Anima à Bruxelles, Zagreb, Annecy…), entraînant les publics sans son univers onirique aux reflets volontiers psychédéliques, tandis que Tamou, de Tzor Edery et Tom Prezman (visuel de bandeau), explore crânement les motifs du genre et de la sexualité dans le Maroc du XXe siècle. C’est dans le cadre de la Bezalel Academy of Art and Design, en Israël, que cette œuvre a été menée à bien.
Un voyage vers une Terra incognita, celle d’Adrian Dexter et Pernille Kjaer (visuel ci-dessus), constituera la dernière étape de la matinée, nimbée de mystère et riche de métaphores. Le film, coproduit par insolence Productions et Ikki Films, a reçu le Grand prix du court métrage professionnel au Festival national du film d’animation de Rennes cette année.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival national du film d’animation 2022.
- Filles bleues peur blanche inclus dans le programme “Plan cul la praline !” de Miyu Distribution.
