News 27/01/2023

Pour le court métrage, ce sera à nouveau la Fête après la fête !

Alors que l’heure du Festival de Clermont-Ferrand 2023 a sonné, on peut aussi se projeter vers l’un des événements importants qui suivront en ce qui touche à notre format préféré, à savoir la Fête du court métrage. Celle-ci se déroulera cette année du 15 au 21 mars.

Pour participer à la Fête du court métrage 2023, il est depuis quelques jours possible à tous les types de structures de diffusion de s’inscrire sur le portait dédié, jusqu’au 10 février, afin de participer à propager cette programmation concernant près de 150 films courts.

Des programmes sont comme à l’habitude proposés clé en main ou sur un principe modulable, avec des exclusivités cinéma réservées aux exploitants. Au chapitre des “incontournables”, un programme rendra hommage à Jean-Luc Godard, disparu l’an dernier, comprenant Charlotte et son Jules, Une histoire d’eau (co-signé de François Truffaut) et Tous les garçons s’appellent Patrick.

“En haut de l’affiche”, selon le titre d’un programme, on retrouvera des acteurs et actrices familiers, tels Philippe Rebbot (dans Apibeurzdé de Basile Charpentier), Mélanie Laurent (dans L’autostoppeuse de Julien Decoin) ou Sabrina Ouazani (dans Under my Skin, de Stéphane Caput et Loïc Pottier, photo ci-dessus).

Les jeunes publics ne seront pas oubliés, bien entendu, au gré de plusieurs propositions mêlant fiction et animation, avec par exemple Matilda d’Irene Iborra et Eduard Pertas, Cœur fondant de Benoît Chieux, Jeûne d’été d’Abdenoure Ziane (photo ci-dessous) ou encore Teen Horses de Valérie Leroy.

On profitera aussi d’un module “Du court au long” proposé par Universciné (avec Wasp d’Andrea Arnold ou Madre de Rodrigo Sorogoyen), de classiques retenus par le Festival de La Rochelle (L’école des facteurs, par exemple) et de productions belges liées aux Magritte du cinéma (et parfois déjà passées par Brefcinema, comme Icare, Avec Thelma ou Matriochkas).

Le volet modulable de l’opération répondra cette année à un intitulé éloquent – “S’évader” – selon des différentes significations du terme. Il y aura à ce propos des documentaires (L’odeur de la France d’Ève-Chems de Brouwer – visuel ci-dessous, Maalbeek d’Ismaël Joffroy-Chandoutis, La chambre de Camille Vidal-Naquet, etc.), des œuvres d’animation (Le monde en soi de Sandrine Stoïanov et Jean-Charles Finck, Bach-Hông d’Elsa Duhamel, Empty Places de Geoffroy de Crécy) et des fictions où la comédie ne sera pas absente, à travers Raout Pacha d’Aurélie Reinhorn (qui sera alors disponible sur notre plateforme) ou Jusqu’à l’os de Sébastien Betbeder.

Ce sera aussi le cas du côté du corpus réservé aux salles, avec A.O.C. de Samy Vidali ou le très drôle Celle qui n’avait pas vu Friends de Charlotte Gabris, entre autres. Des visages connus s’inviteront aux réjouissances par ce biais également, parmi lesquels ceux de Judith Chemla (dans son propre court Les enfants de Bohème) ou de Clotilde Hesme et Laetitia Dosch (dans L’attente d’Alice Douard).

À ne pas rater, le programme concocté par L’Agence du court métrage à l’occasion de ses 40 ans et réunissant, autour du passage du court au long métrage, Le repas dominical de Céline Devaux, Vers la tendresse d’Alice Diop et Chasse Royale de Lise Akoka et Romane Gueret. Donc du 100% jeunes femmes cinéastes, que l’on peut aussi retrouver chez nous actuellement.

On reviendra dans le détail, un peu plus tard, sur les différents “Talents” mis en exergue cette année, en attendant les noms des parrain/marraine de ce nouveau millésime de la Fête.

Christophe Chauville

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