Nans Laborde-Jourdàa doublement primé à Lille
La 39e édition du Festival du cinéma européen de Lille s’est conclue ce mercredi, voyant en premier lieu Léo la nuit s’imposer.
Organisé par des étudiants, donc avec un changement d’équipe chaque année, le Festival de Lille continue de faire salle(s) pleine(s) et, avant de célébrer comme il se doit ses 40 ans l’année prochaine, a remis ses prix pour 2023.
Le Grand prix du jury est revenu à Léo la nuit de Nans Laborde-Jourdàa (photo de bandeau), dont celui-ci tient de surcroît le rôle principal et a également reçu le Prix d’interprétation masculine. On avait découvert cette œuvre sensible, produite par Camille Genaud pour Paraiso Productions, au Festival de Clermont-Ferrand en 2022. Avec sur le générique de fin un vieux tube d’Alphaville qui reste sacrément en tête…
Du côté du Prix de la réalisation, c’est un cinéaste danois, Kerren Lumer-Klabbers, qui a été retenu, pour son Silence Radio. Blandine Jet et Basile Vuillemin ont pour leur part reçu le Prix du scénario pour
Les silencieux, réalisé par le second et qui connaît un beau parcours en festivals depuis quelques mois.
Le Prix d’interprétation féminine est allé à la Norvégienne Ingjerd Egeberg dans Hold Meg de Tommy Næss (photo ci-dessus), qui suit une femme jonglant entre sa vie de mère et sa vie sentimentale, altandisors que sa fille n’accepte pas sa nouvelle relation.
Enfin, le Prix du public aura récompensé Elisabeth de Caroline Tillette (photo ci-dessus), qui se déroule en 1943 sous l’Occupation, dans les traces d’une résistante désirant franchir la frontière franco-suisse, soit un sujet assez peu habituel dans le tout-venant du court métrage.
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