News 26/11/2020

Les César 2021 : on va voir 36 chandelles (pour commencer) !

Les deux listes de présélection aux César du meilleur film de court métrage et du court métrage d’animation ont été dévoilées hier, fortes respectivement de 24 et 12 titres, soit 36 au total.

Qui succèdera à Pile poil et La nuit des sacs plastiques en début d’année prochaine – plus tard que d’habitude, crise sanitaire oblige, d’ailleurs ? En tout cas, on sait maintenant qui ne pourra pas prétendre aux fameux trophées compressés, les présélections étant désormais connues en ce qui concerne le court métrage, après les réunions des deux comités d’experts du mercredi 25 novembre.

Premièrement, les 28 membres du “Comité court métrage” ont ainsi sélectionné les 24 films de court métrage qui concourront au “César 2021 du meilleur film de court métrage”, selon la nomenclature officielle (souvent mal connue). Inutile de tous les citer, nous renvoyons au site de l’Académie (liste téléchargeable ici) et nous contentons – à tous les sens du terme – de citer ceux qui ont été visibles en ligne sur Brefcinema ou qui le sont toujours, à savoir L’aventure atomique de Loïc Barché, Comment faire pour de Jules Follet, Invisivel heroi de Cristèle Alves Meira, Matriochkas de Bérangère McNeese et Tsuma musume haha d’Alain Della Negra et Kaori Kinoshita.

D’autres seront, à un titre ou un autre, au sommaire du prochain numéro de Bref, à paraître fin janvier 2021, tels Jusqu’à l’os de Sébastien Betbeder, Massacre de Maïté Sonnet (photo ci-dessus), Olla d’Ariane Labed, Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui, Sapphire Crystal de Virgil Vernier, Shakira de Noémie Merlant ou encore Un adieu de Mathilde Profit.

De leur côté, les 23 membres du “Comité animation” ont quant à eux sélectionné les 12 films de court métrage visant le César 2021 du meilleur film d’animation, en court métrage l(la liste téléchargeable ici). Là encore figurent des films disponibles en ligne chez nous (L’heure de l’ours d’Agnès Patron, Sororelle de Frédéric Even et Louise Mercadier, Symbiosis de Nadja Andrasev, visuel ci-dessus) et d’autres dont il sera largement question dans Bref 126 (Genius loci d’Adrien Mérigeau et Moutons, loup et tasse de thé de Marion Lacourt). À noter l’absence d’un (légitime) gros succès de l’année, La vie de château de Clémence Madeleine-Perdrillat et Nathaniel H’limi, sans doute “handicapé” par son statut d’unitaire TV de 26 minutes (quoique L’odyssée de Choum de Julien Bisaro l’est aussi et a été retenu).

Christophe Chauville

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- Un retour sur la cérémonie 2020.