News 29/06/2021

Des Nuits en or en 2021, tout l’été !

Les Nuits en or sont de retour ! Pour la 16e fois, l’Académie des César propose sur grand écran un large panorama des films courts récompensés par ses homologues du monde entier. Avec un arrêt à Paris, à l’UGC Odéon, les 5 et 6 juillet.

30 courts métrages primés par quasiment autant d’académies à travers le monde, c’est le programme proposé par les Nuits en or durant tout l’été, entre juillet et septembre, avec un point d’orgue en guise de top départ à l’UGC Odéon, à Paris, où des séances en accès totalement libre et gratuit seront proposées (dans la limite des places disponibles et le respect des règles sanitaires de cette salle de cinéma au cœur du 6e arrondissement) les lundi 5 et mardi 6 juillet à 18h, 19h35 et 21h45.

Les derniers lauréats des Oscars, César, BAFTA, David di Donatello, Goya et bien d’autres seront à découvrir ou revoir, dont évidemment les gagnants français de 2021 : Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui et, côté animation, L’heure de l’ours d’Agnès Patron. 

Ces deux-là feront partie du programme de 7 titres qui sera présenté partout en France dans les semaines suivantes (détail des séances ici), accompagnés du multiprimé et britannique The Present de Farah Naboulsi (qui avait reçu en 2020 le Prix du public à Clermont-Ferrand), de l’ibère A la casa de Javier Marco, de l’animation de l’ONF – canadienne, donc – Physique de la tristesse de Theodore Ushev et de deux de nos chouchous de cette promotion 2021 : l’impressionnant Las desaparecidas d’Astrid Doiminguez (Mexique) et le doux et cotonneux Paperboy de Ninna Pálmadóttir, aka Ninna Palma (Islande, photo ci-dessus).

On pourra du reste retrouver Paperboy en ligne sur Brefcinema à partir du mercredi 14 juillet, au sein d’une programmation spéciale conçue en partenariat avec les Nuits en or et qui comprendra également Pick d’Alice K. Harris (Canada), lauréat du Canadian Screen Award 2020 du meilleur court métrage de fiction, et The Manila Lover de Johanna Pyykkö (Norvège, photo ci-dessus), qui avait été sélectionné à la Semaine de la critique 2019 avant de recevoir l’Amanda 2020 dans son nordique pays.

Au sein de la sélection globale, on conseillera aussi l’étrange Community Gardens de Vytautas Katkus, production lituanienne elle aussi découverte à la Semaine de la critique 2019 (photo ci-dessus), le très brûlant Night is Young du Taïwanais Kwok Zune, qui nous immerge dans un taxi parcourant le Hong-Kong en rébellion de la période récente, ou encore l’israélien Bracha d’Aaron Geva et Mickey Triest, tourné en plein confinement à Tel Aviv. Un état du monde, aussi, donc, en une trentaine d’étapes.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Les Nuits en or 2020.

- Retour sur les César 2021.