News 20/01/2021

Au menu de la Fête du court métrage 2021

Le portail pour les inscriptions est ouvert, jusqu’au vendredi 12 février. On sait tout, par conséquent, de la programmation 2021 de cet incontournable événement au niveau national, et même au-delà. Programmes complets ou modulables, exclusivités salles, villes ambassadrices : les contours de l’opération à venir sont à découvrir dans le détail.

Le festin annuel se profile et on touche du bois pour que les dates prévues – du 24 au 30 mars – permettent à l’événement de retrouver son espace naturel initial : les salles de cinéma.

Pour participer, il est en tout cas possible de s’inscrire depuis début janvier sur le traditionnel portail dédié, en vue de la large diffusion de cette programmation qui se déploiera à la faveur de près de 150 films courts.

On se délectera sans modération de classiques (Omnibus, Ménage, Le Mozart des pickpockets…) ou de patrimoine animé (Father & Daughter – visuel ci-dessous –, Comment Wang-Fô fut sauvé, La traversée de l’Atlantique à la rame, etc.), tout en retrouvant des comédien(ne)s célèbres (comme Depardieu dans Rhapsody et le tandem Mélanie Laurent-Guillaume Canet dans Voyage d’affaires, de Sean Ellis, un film de 2008 qu’on avait quelque peu oublié).

Le rire sera évidemment au rendez-vous, par exemple grâce au très efficace The Robbery de Jim Cummings ou au génie de Jonathan Cohen, plébiscité récemment dans l’Énorme de Sophie Letourneur et déjà en pleine forme dans Beau-papa. Les jeunes publics ne seront pas en reste, demeurant une cible privilégiée des organisateurs, à travers plusieurs programmes adaptés à différentes tranches d’âge et recélant quelques perles telles que l’étourdissant Voyagers ou Johnny Express, dont on ne se lasse décidément jamais.

Le volet modulable de l’opération tournera cette année autour du motif des générations, envisagé sous toutes les formes que l’on peut imaginer. Troisième âge, gamins trop vite grandis, désenchantement quand tout est chaos, enjeux environnementaux et différences à respecter, voilà qui permettra de balayer le territoire dans ses grandes largeurs. Pour citer des films déjà appréciés sur Brefcinema, Mémorable, Fauve, Ses souffles, La nuit des sacs plastiques, Chien bleu (photo ci-dessous), Beautiful Loser ou Venerman s’y emploieront dûment.

Du côté du corpus réservé aux salles, on retouche du bois et on sort sa patte de lapin pour espérer y entendre résonner les rigolades provoquées, dans des œuvres moins connues, par Camille Chamoux (Call Me Matthew de Mathieu Cayela), Esteban (L’affaire du siècle de Victoria Musiedlak) ou l’incomparable danseur de carioca Gérard Darmon (Dernière ligne droite d’Arnaud Mizzon).Là aussi passeront dans l’encablure de l’écran des têtes aussi familières que notre Gégé national, encore, flanqué d’une Marina Foïs très drôle dans Frank-Étienne vers la béatitude de Constance Meyer, ou du duo de charme Chemla/Scimeca dans Hédi & Sarah de Yoann Manca (photo ci-dessous).

À ne pas rater, le programme “Audacieuses” concocté en partenariat par L’Agence du court métrage et l’Afcae, associant notamment le César 2020 du meilleur film de court métrage, nous avons nommé Pile poil, et une réussite récente dans le registre du “teenage movie” : Romance, abscisse et ordonnée de la prometteuse Louise Condemi. Une carte blanche confiée à Miyu Productions permettra de voir l’un des courts métrages d’animation les plus hypes du moment, Filles bleues, peur blanche, qui était en lice pour la Palme d’or 2020.

Pour faire enfin un peu de teasing, nous reviendrons en détail ultérieurement sur les “Talents” mis en exergue cette année, en même temps que les noms des parrain/marraine du millésime seront révélés, étant actuellement en cours de sollicitation.
 

Christophe Chauville


 À lire aussi :

- La programmation de la Fête du court métrage 2020.