Un samedi soir à la Butte du Chapeau rouge avec Silhouette
Le Festival Silhouette, à Paris, ne se déroule pas sous son visage habituel en 2020, mais une clôture en plein air aura tout de même lieu samedi soir au Parc de la Butte du Chapeau rouge.
Si le contexte très particulier a conduit l'équipe d'organisation du Festival Silhouette à imaginer une nouvelle conguration pour son édition 2020, le public est invité à revenir sur le site usuel du Parc de la Butte du Chapeau rouge, dans le nord-est de Paris, pour une soirée de clôture en accès libre qui proposera non pas un palmarès, puisqu'il n'y aura pas eu cette fois de compétition (c'est une première…), mais des coups de cœur des programmateurs/trices parmi des œuvres diffusées lors de précédentes éditions.
On pourra ainsi voir, le samedi 29, Le grand calme de Thomas Petit, réalisé dans le cadre de son cursus à la Fémis, Junylin Has de Carlo Francisco Manatad, venu des Philippines, et Nuit chérie, animation belge signée Lia Bertels. Place ensuite à Washingtonia, réalisé par Konstantina Kotzamani quelques années en amont du triomphe d'Electric Swan, et Cold Star de l'Allemand Kai Stänicke (photo de bandeau), avant un entracte suivi du Rêve de la pêcheuse de Samuel Bester, une autoproduction interdite aux moins de dix-huit ans (photo ci-dessous), et Birds Get Vertigo Too de Sarah Cunningham, également émoulue de la Fémis.
Cette dernière journée aura aussi vu un concert ouvrir les festivités à 19h30, tandis qu'une projection dédiée au mapping-clip est prévue pour le samedi soir à 21h, place Bilal-Berreni, dans le 20e arrondissement. Avec notamment le nom d'un certain Spike Jonze au générique…
Christophe Chauville
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