Très courts et primés
Avec un peu de retard, voici le détail des récompenses décernées à l’issue du dernier Très Court International Film Festival.
La 23e édition de cette manifestation se déroulant à la fois en physique et en ligne, à travers tous les continents, a remis son Grand prix à une comédie savoureusement parano : Photo Op, de la réalisatrice américaine Dava Whisenant. Ou comment un intrus sacrément collant peut s’immiscer dans votre intimité via votre smartphone et les réseaux sociaux… Efficace, inattendu et marrant.
Le Prix de l’animation est allé à une animation en volumes soignée, Nobody is Normal, de Catherine Prowse (Royaume-Uni, visuel ci-dessous), assez bien pensant et politiquement très correct, mais que l’on pourra forcément trouver “cute”, tandis que le Prix de l’originalité salue le “peps” de Taxi !, de Celia Rowlson-Hall (États-Unis, photo de bandeau), à la narration délibérément chorégraphique.
Le jury, qui était présidé par Audrey Dana, a aussi attribué une mention à Freedom is a Serious Crime, de Rafa Zub (Hong-Kong), à la tonalité politique affirmée par rapport aux événements récents survenus dans la ville. Engagé aussi, le Prix des Droits des femmes reçu par La case, animation cosignée de Marion Auvin et Séréna Porcher-Carli, qui explore avec pertinence et humour le regard porté sur le fait de se dire lesbienne en milieu professionnel. Instructif…
Enfin, le jury Paroles de Femmes a accordé une mention à Petite joueuse, de Tamara Vittoz, vu auparavant dans le cadre du Nikon Film Festival et révélant une jeune interprète que l’on reverra sans doute, Lisa Le Coq.
À lire aussi :
- La présentation de l’édition 2021 du festival.
- Le palmarès du Nikon Film Festival 2021.
