Festivals 13/02/2021

Travelling, version à la maison

Le 32e Festival de cinéma de Rennes Métropole Travelling, qui mettra le cap sur la Nouvelle-Orléans et le sud des États-Unis, bascule à son tour en ligne, du 16 au 23 février.

Comme tous les festivals placés devant le cas de figure, ne pas voir lieu du tout en physique est un crève-cœur de l’aveu des organisateurs, mais pas moyen de faire autrement que d’imaginer un millésime entièrement numérique pour Travelling 2021.

Différentes expériences à vivre en ligne sont donc proposées, en premier lieu des séances virtuelles à la maison, sur la plateforme La Vingt-Cinquième Heure (pour lesquelles il est nécessaire de se créer un compte au préalable). Là, on pourra voir, concernant le format court, un beau programme consacré à la pionnière Alice Guy, les deux séances de compétition “Urba[Ciné]” (comprenant Genius Loci d’Adrien Mérigeau, Malbeek d’Israël Joffroy Chandoutis ou encore L’ami de vacances d’Antoine du Jeu – photo ci-dessus), les compétitions jeune public et un programme de trois courts métrages de Benoit Chieux, parrain du volet junior de la manifestation cette année.

Ce n’est évidemment pas tout, car il y aura des longs de patrimoine (Zazie dans le métro, The Intruder ou Mississippi Burning) ou inédits en avant-première (comme Motherland du Lituanien Tomas Vengris, photo ci-dessous). On découvrira aussi le nouveau film de Guillaume Kozakiewiez, le réalisateur de Je les aime tous (apprécié par le passé sur notre plateforme). Il s’appelle Waiting for Gaza et c’est, en mode portrait documentaire, sur les frères cinéastes palestiniens Tarzan et Arab Nasser.

Des podcasts, vidéos, rencontres, conférences et visites virtuelles d’expositions sont prévues également, tandis que TVR proposera une diffusion du récent moyen métrage de Lisa Diaz, vu à Pantin l’an dernier et à Clermont-Ferrand il y a quelques jours : Èva voudrait, produit par des régionaux de l’étape : À perte de vue.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès de Travelling 2020.

Èva voudrait de Lisa Diaz, distingué à Côté court en 2020.