Festivals 27/11/2020

Tout le Poitiers Film Festival (à son tour) chez soi

Le grand rendez-vous annuel des films d’écoles se déploiera en ligne, en accès entièrement gratuit, du 27 novembre au 13 décembre, donc avec davantage de temps pour voir tous les films promis par cette 43e édition spécifique.

On pourra profiter du Poitiers Film Festival 2020 où que l’on soit, puisque ses différents programmes seront accessibles en ligne dès vendredi prochain, le 27 novembre, et en débordant nettement la durée initialement prévue de la manifestation, soit jusqu’au dimanche 13 décembre. Une bonne nouvelle, somme toute, dans l’optique de profiter pleinement des sélections, toujours pointues et enthousiasmantes, issues des différents comités pilotés par Camille Sanz, à commencer par les compétitions.

La sélection de courts métrages compte 8 programmes, pour 41 œuvres d’écoles internationales qui emmèneront au choix en Pologne, à Cuba, en Finlande, au Vénézuela, en Israël, en Inde ou en Algérie, entre beaucoup d’autres destinations. Nombre de films à découvrir, avec un équilibre entre ceux qui ont encore été peu vus et commencent leur carrière et certains autres déjà remarqués ici ou là. Au rang de ces derniers, citons les français – de la Poudrière – Les vacances de la loose de Manon David et À l’ouest de Jérémie Cousin (photo ci-dessus), Mother’s d’Hippolyte Leibovici (de l’Insas) ou encore le suisse alémanique 22:47 ligne 34 de Michael Karrer, qui aurait dû entrer dans notre programmation spéciale plan-séquence récemment prévue sur le Festival du film court de Villeurbanne (une séance seulement reportée, espère-t-on). 

Même richesse pour la toujours très prisée et inratable section “So French !”, où 10 films en découdront, parmi lesquels Tardenois, prochaine sortie de Maxime Ducept (réalisé à Paris-8, photo de bandeau), Voir ailleurs de Tillyan Bourdon et un autre film de la Poudrière – décidément… –, à savoir le drolatique Tout va rentrer dans le désordre, de Cheyenne Canaud-Wallays (photo ci-dessus), qui donne bien la banane, que l’on nous pardonne l’expression…

On l’oublie parfois, mais il y a aussi des longs métrages en compétition, liés à des écoles ou des facs, comme Sans frapper d’Aleke Poukine, coproduction franco-belge qui a déjà connu un joli trajet au gré de pas mal de festivals (photo ci-dessus). Beaucoup d’engageantes propositions à caler dans son agenda, par conséquent, en comptant aussi un focus africain, des masterclasses et rencontres, plus des séances spéciales et jeunes publics, sachant enfin que les prix habituels seront décernés, de façon normale, par les différents jurys. Nous y reviendrons sans faute dans le détail. 

Christophe Chauville

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