Festivals 23/01/2020

Pour rêver la vie : les 20es Journées cinématographiques de Saint-Denis

“La vie est un songe”, tel est l’engageant intitulé de la 20e édition de cette manifestation se déroulant au cinéma L’Écran de Saint-Denis et plusieurs autres salles du département.

Les Journées cinématographiques ont, pour la première fois cette année, perdu leur pourtant si beau qualificatif de “dionysiennes”, mais le programme de la manifestation demeure toujours aussi attractif, pour une “vingtième” qui s'installera de ce vendredi 24 janvier jusqu'au samedi 8 février, donc sur quasiment deux semaines, ce qui est déjà en soi peu commun…

Des “chouchous” de Bref depuis toujours, Arnaud et Jean -Marie Larrieu, seront mis à l'honneur, à travers des films qu'ils ont réalisés eux-mêmes (Un homme, un vrai – photo de bandeau –, Les derniers jours du monde, Peindre ou faire l'amour) ou une carte blanche qui leur a été proposée, comprenant La campagne de Cicéron de Jacques Davila. Plusieurs rencontres avec les deux frères sont prévues, à ne pas rater, même si on peut regretter que leurs courts métrages, devenus rares pour certains, ne soient pas présentés pour l'occasion. 

Au programme du grand et beau cycle annoncé sur le rêve, on trouvera des courts, comme ce trio proposé à 18h à L'Écran en cette journée d'ouverture : Le soleil s'est levé et rien ne s'est passé de Guillaume Géhannin, Le silence des sirènes de Diana Vidrascu (visuel ci-dessous à gauche) et In awe de Julien D. Benoît. Le 25 à 14h30, Alain Della Negra et Kaori Kinoshita présenteront leur Tsuma musume haha, que l'on pourra retrouver très prochainement au sommaire de Bref n°125, en plus de deux courts choisis par leurs soins : Harmonie de Bertrand Dezoteux (visuel ci-dessous à droite) et Frisson d'amour de Maxence Stamatiadis.

 

 

 

 

 

Parmi les rendez-vous à caler dans son agenda, un ciné-concert à destination de plus jeunes proposera des films de Méliès et Lotte Reniger (“Voyage au pays des fées”, le 26 à 14h), juste avant un focus dédié à William Laboury (à 16h30), qui réunira plusieurs films du jeune cinéaste (dont Yandere, photo ci-dessous à droite), ainsi que Moonchild de Julia Artamonov (photo ci-dessous à gauche).

 

 

 

 

 

Signalons aussi des œuvres méconnues comme Illumination, de Pascale Breton (2004), avec notamment Christophe Miossec, ou des avant-premières telles que celles du documentaire de Mathias Théry et Étienne Chaillou La cravate et du premier long métrage de Keren Ben Rafael : The End of Love. Il y aura aussi du 100% culte avec Les griffes de la nuit de Wes Craven, qui avait fait dresser les cheveux sur la tête de quiconque avait treize ou quatorze ans en 1984…

Christophe Chauville


À lire aussi :

- L'édition 2019 des Journées cinématographiques.

- Un autre film d'Alain Della Negra et Kaori Kinoshita : How Much Rain to Make a Rainbow.