Festivals 04/01/2022

“Paris Courts devant” ne plie pas devant Omicron !

L’année festivalière s’ouvre avec Paris Courts devant, dont la 16e édition se déroulera aux 7 Batignolles du 10 au 16 janvier, dans les règles imposées par la situation sanitaire actuelle.

À nouveau une édition particulière pour le Festival Paris Courts devant, perturbé par la crise sanitaire fin 2020, donc passé en ligne, et qui avait dorénavant choisi de se dérouler systématiquement sur la mi-janvier, juste avant le grand rendez-vous de Clermont-Ferrand.

Reste que la 16e édition de la manifestation parisienne, fermement installée dans le paysage, aura lieu comme prévu, non concernée par les jauges (mais sans espace bar ?), dans le cadre toujours agréable du cinéma 7 Batignolles. La compétition de courts métrages constituera bien sûr le cœur de l’événement, avec ses 5 programmes prévus. Impossible de citer tous les titres en lice, mais on retrouvera, entre autres, Amélie Bonnin, Valéry Carnoy, Nyima Cartier, Alissa Daoud, Saïd Hamich Benlarbi, Alexis Langlois, Marie Larrivé, Nolwenn Lemesle et Suki. Un très beau casting, donc… 

On n’oubliera pas la sélection spécifiquement destinée à l’emblématique “Prix du cher public”, les “Petits Courts devant” et plusieurs avant-premières de long métrage correspondant au bel acronyme récemment accolé au festival : L’ÉTÉ (pour “Les Écrans et Talents Émergents”). Ainsi, on pourra découvrir notamment le Bruno Reidal de Vincent Le Port, Une mère de Sylvie Audcœur ou Entre les vagues d’Anaïs Volpé (sortie le 16 mars prochain, photo ci-dessus).

Parmi les séances spéciales hors compétition, une carte blanche a été confiée à Brefcinema – ce dont nous remercions l’équipe organisatrice ! – et elle sera liée à la parution prochaine de Bref 127 et son dossier sur la nouvelle génération de directeurs et directrices de la photographie, à l’œuvre tant sur des courts que des longs métrages. Trois films seront ainsi projetés sous l’intitulé de “Lumières d’été” : Massacre de Maïté Sonnet, Saison calme de Célia Bchir (photo ci-dessous) et Camille sans contact de Paul Nouhet. Le tout en présence de leurs cheffes opératrices respectives Marine Atlan, Émilie Noblet et Pauline Doméjean, avec qui une discussion à n’en pas douter passionnante aura lieu.

À ne pas rater non plus une intrigante thématique “Les courts métrages ont-ils un genre ?”, une belle séance animée (et très féminine, elle aussi !), la collection “Jeunesses d’aujourd’hui” produite par Yukunkun en partenariat avec le CNSAD et les toujours prisés “Courts qui rendent heureux” (dont Le chant d’Ahmed, de Foued Mansour), sans oublier les workshops, lectures de scénarios ou encore la délibération publique du jury de la critique, où officiera notre collaboratrice Chloé Cavillier. 7 jours bien remplis en perspective, pour oublier – entre autres – les méfaits d’Omicron…

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Le palmarès de la 15e édition (dématérialisée) de Paris Courts devant.

- Sur la collection “Jeunesses d’aujourd’hui” : rencontre avec Mathilde Chavanne (Simone est partie).