Festivals 09/11/2021

Les films franco-arabes en pleine lumière

Le Festival du film franco-arabe de Noisy-le-Sec fêtera son 10e anniversaire entre le 12 et le 23 novembre 2021. Et sa vocation apparaît plus nécessaire que jamais en ces temps… inquiétants.

Ce n’est pas seulement l’ouverture du Festival du film franco-arabe de Noisy-le-sec qui se tiendra le 12 novembre, mais c’est surtout une ode au pluri-culturalisme qui se dressera pour la 10e édition. Sous les regards de Costa-Gavras (le parrain d‘honneur de la manifestation) et de Lina Soualem (la jeune réalisatrice de Leur Algérie – photo ci-dessous – est la marraine de cette édition), c’est autour de films et surtout de rencontres que se déploiera le festival, guidé par l’envie de partager et d’apprendre des autres. Et cette édition-anniversaire correspond ainsi avant tout à une volonté passionnée de se retrouver.


 
Se retrouver, c’est aussi se mélanger ! Alors, il est évident que le court sera de la fête. Il y trouvera même toute sa place comme nous l’indique la séance d’ouverture, à 20h, avec une sélection de courts métrages jordaniens tel qu’Hidden Pronouns de Rahmed Deeb Alshammas et Amal Ali Alodaini.
 
La diversité des formats nous réjouit presque autant que l’hétéroclite harmonie des sept courts métrages de la compétition FFFA 2021. On y trouvera l’occasion de parler coproductions Maroc/France avec notamment des fictions comme Mazel Brouk de Hanane Elyousfi, Le départ de Saïd Hamich Benlarbi (à voir début 2022 sur Brefcinema) ou encore Le chant du péché de Khalid Maadour (photo ci-dessous). C’est aussi avec une fiction que le Liban et la France s’associent pour Roadblock de Dahlia Nemlich (photo ci-dessous).


 
Du côté du documentaire se profilent les cinémas égyptien et algérien avec La forêt, de Lo Thivolle et Ouahib Mortada, Tous les jours de Zoulikha Tahar, connue comme “slameuse”, ou encore 50 piastres d’Aia Ali. Le public décernera les prix du meilleur documentaire et de la meilleure fiction, à travers un vote qui se tiendra en ligne.

Enfin, pour parler des longs, vous pourrez retrouver, entre beaucoup d’autres, Une histoire d’amour et de désir de Leyla Bouzid, dont nous avons programmé le court métrage Zakaria sur notre plateforme à l’occasion de la sortie du film (il est du reste toujours en ligne).
 
Des histoires de familles aux histoires d’amis, ce sont toujours des histoires d’amour qui se raconteront et nous sommes impatients de les découvrir.

Clémentine Chêne

À lire aussi :

- Les prix du FFFA 2020, décliné en ligne.

- Yassine Qnia du court au long : De bas étage, présenté au festival en 2021.