Le signe du lion (de Belfort) : une 36e édition pour Entrevues
Le Cinéma Pathé de Belfort accueille le Festival international du film, Entrevues, du 21 au 28 novembre.
Après une année blanche, comme pour tant d’autres, en 2020, Entrevues est bel et bien de retour, sous la houlette d’Elsa Charbit, ex-directrice artistique des Rencontres du moyen métrage de Brive. Son exigence éditoriale se retrouve logiquement dans la sélection belfortaine, avec avant tout sa compétition de 1ers, 2es et 3es longs métrages. 10 titres sont sur les starting-blocks, dont côté français, I comete de Pascal Ragnati, qui se déroule dans un village corse et qui a été découvert à l’Acid cette année.
Mêmes caractéristiques pour la compétition internationale de courts, pointue et au sein de laquelle concourront notamment Perchés de Guillaume Lillo, Blanc Ninja d’Esther Mysius et Camille Rouaud, Le boug Doug de Théo Jollet (photo ci-dessus) et Aucun signal, documentaire signé Adrien Genoudet.
De quoi faire le plein de découvertes, tout en savourant des avant-premières, comme celles du Bruno Reidal de Vincent Le Port (photo ci-dessus), de Rien à foutre d’Emmanuel Marre et Julie Lecoustre, d’À plein temps d’Éric Gravel, avec Laure Calamy, ou encore du dernier Mandico : After Blue (Paradis Sale).
Le festival accueillera Nadav Lapid, qui s’est vu offrir une carte blanche et dont tous les films seront visibles (dont le moyen métrage Journal d’un photographe de mariage, photo de bandeau), tandis qu’un hommage sera rendu à la cinéaste italienne Cecilia Mangini, disparue en 2021 et toujours assez méconnue, et qu’une conférence de François Albera sur Fernand léger permettra de voir son Ballet mécanique, court de 18 minutes datant de 1924 présenté en version restaurée.
Des concerts, des masterclass, des tables rondes : le programme sera dense pour les cinéphiles, en attendant la cérémonie de clôture du dimanche 28 à 20h30.
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