Les films du Maghreb et du Moyen-Orient sont au rendez-vous
La 16e édition du PCMMO sera à suivre sur un mode de gratuité, sur la plateforme Festivalscope, entre le 23 mars et le 11 avril 2021.
C’est une sélection de grande qualité que l’on attend chaque année avec impatience que celle du Panorama des cinémas du Maghreb et du Moyen-Orient, toujours riche de personnalités de créateurs et créatrices venus du monde arabe, travaillant tant sur le champ de la fiction que celui du documentaire, en court et en long métrage tout à la fois.
L’ouverture de la 16e édition de la manifestation se fera le mardi 23 sous les doubles auspices de La grande nuit de Sharon Hakim (photo ci-dessous), qui avait été notamment distingué comme meilleur court métrage au Festival de Cabourg l’été dernier, et d’un long métrage inédit : Cactus Flower d’Hala Elkoussy (photo de bandeau), précédemment découvert à Rotterdam.
Le court métrage étant toujours bien représenté au festival, le public attribuera ses coups de cœur pour le documentaire et pour la fiction, avec en lice des films déjà connus ou beaucoup moins. Parmi les premiers, Souvenir souvenir de Bastien Dubois, Le départ de Saïd Hamich et le récent césarisé Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui.
Un panorama de courts métrages égyptiens sera aussi à cocher dans son agenda, comprenant naturellement le palmé I Am Afraid to Forget your Face de Sameh Alaa. Des films de patrimoine issus de cette riche cinématographie feront partie du focus, dont un court documentaire, Mar Girgis de Paul Warren (1970), et Un verre, une cigarette de Niazi Mostafa (1956, photo ci-dessus), avec comme jeune interprète principale une certaine Dalida…
Sur le dernier week-end, on ne ratera pas non plus le nouveau documentaire de Guillaume Kozakiewez, auteur précédemment de Je les aime tous, proposé par le passé sur Brefcinema. Waiting for Gaza est consacré aux frères cinéastes palestiniens Arab et Tarzan Abu Nasser, dont on pourra dans la foulée découvrir en avant-première le dernier film : Gaza mon amour.
À lire aussi :
- Le palmarès du Festival de Cabourg 2020.
- Qu’importe si les bêtes meurent, César 2021 du meilleur film de cout métrage.
