Le film bulgare, cet inconnu…
La production bulgare a son festival annuel à Paris. Une 5e édition du rendez-vous se tiendra entre le 23 et le 26 septembre au Christine Cinéma Club, proposant en plus des longs métrages des compétitions de courts métrages et de films étudiants.
Le titre de cette publication peut sembler un peu excessif, des cinéastes venus de Bulgarie s’étant ces dernières années signalés et invités dans les grands festivals et le calendrier des sorties (citons les films de Stephan Komandarev, ceux du duo Grozeva/Balchanov ou, assez récemment, le Sister de Svetla Tsotsorkova). Mais cette cinématographie de l’Est européen semble nous moins familière que sa consœur roumaine, par exemple, qui compte de nombreux représentants toujours actifs en court comme en long.
Le Festival du cinéma bulgare à Paris, organisé par l’association Kino Kolektiv et dont la 5e édition se tiendra du 23 au 26 septembre, tombe donc à pic pour combler nos lacunes, avec même une nouveauté cette année : une dimension compétitive, donc un jury et des récompenses pour les trois catégories : longs métrages, courts métrages et films étudiants.
Pour ces derniers, une sélection sera proposée le dimanche 26 septembre à 16h avec cinq films d’école issus de la NAFTA, l’Académie des Arts du film et du théâtre, et la NBU (Université Nouvelle Bulgarie). Un autre temps fort de cette journée se sera déroulé de 11h à 14h à l’Institut culturel bulgare à l’occasion d’une table ronde sur “Le cinéma bulgare ici et ailleurs”, en attendant la cérémonie de remise des prix, à 18h, accompagnée de la projection du film de clôture : Scenes from the Life of an Actress d’Ivan Vladimirov.
Du côté des courts en lice figurent Eggshells de Slava Doycheva et The Priest de Borislav Kolev (photo ci-dessus).
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- Le Champs-Élysées Film Festival, également à Paris, entre le 14 et le 21 septembre 2021.
