Festivals 06/09/2020

Le cinéma grolandais s’installe de nouveau à Toulouse !

La ville rose accueillera le Fifigrot entre le 14 et le 20 septembre, pour une 9e édition de ce Festival international du film grolandais envisagé cette année en version “mini”.

Pour appréhender “l'après-Grovid”, c''est une version délibérément présentée comme minimale du Fifigrot qui investira l'ABC, le Cratère, le Gaumont Wilson et les autres lieux du festival. Ce que le programme, pléthorique, ne traduit guère, avec sa foule d'événements, rencontres, projections et rigolades assurées. Ce sera donc plutôt sur les jauges que la “mini” configuration portera et certaines séances seront ainsi particulièrement prisées, notamment les présentations en compète des nouveaux films de Quentin Dupieux (Mandibules) et d'Antonin Peretjatko (La pièce rapportée). Du côté des courts, deux programmes proposeront une bonne dizaine de titres en lice. Il y aura là Raout Pacha d'Aurélie Reinhorn (photo de bandeau), L'union fait la force de Céline Fuhrer et Emmanuel Matte (photo ci-dessous), Jusqu'à l'os de Sébastien Betbeder et pas moins de deux films de Gabrielle Stemmer : Le test et le décapant Clean With Me (After Dark).

On pourra voir aussi les courts métrages de Jan Kounen, en lien avec l'avant-première de son nouveau film, Mon cousin. À savoir Gisèle Kérozène, Vibroboy et Le dernier chaperon rouge, avec Emmanuelle Béart court vêtue (photo ci-dessous). Et tous seront présentés en 35 mm, hé oui ! Jackie Berroyer sera aussi mis à l'honneur lors de l'événement grolandais, à travers la diffusion de Veuillez agréer, un moyen métrage qu'il récemment réalisé lui-même, et de La maison (pas très loin du Donegal), de Claude Le pape, que l'on ne présente déjà plus.

Autres propositions fort tentantes, pêle-mêle : le Felix in Wonderland de Marie Losier, une séance en plein air des Quatre saisons d'Espigoule de Christian Philibert, un long métrage farfelu de 1999 devenu sacrément rare sur les écrans, et des sélections de circonstance autour du monde d'avant, de l'actuel et de ceux d'après (du moins présumés !), avec entre autres Häxan, la sorcellerie à travers les âges, de Benjamin Christensen, film danois muet mythique de 1922 vénéré par Gaspar Noé, qui en a utilisé des images pour l'ouverture de son moyen métrage Lux Aeterna, prochainement en salles.

Christophe Chauville


À lire aussi :

- Le Festival Off-courts de Trouville se déroule lui aussi en “physique”.

- Lux Aeterna, présenté au Festival de Cannes en 2019.