La photo n’est pas la seule reine à Arles !
Un festival de courts métrages au cœur de l’été, en plein air et dans un site grandiose, c’est à ne pas rater si par chance on se trouve dans les parages.
Une bonne fois pour toutes, pour commencer : dire ou écrire “en Arles”, comme “en Avignon”, est incorrect, donc c'est bien à Arles que se tiendra la 6e édition du Festival Phare, entre le 27 et le 30 juillet. Une raison supplémentaire pour s'arrêter dans la cité provençale, en plus des incontournables Rencontres de la photographie qui s'y sont à nouveau installés, jusqu'à la fin du mois de septembre.
Le Festival Phare investit de surcroît, pour un lieu de projection absolument exceptionnel, le Théâtre antique local, en plus de L’Eden cinéma de Fontvieille. Des “ciné-causeries” seront suivies, la nuit venue, de projections sous les étoiles. Les thèmes de la compétition étant renouvelés chaque année, on partira en 2021 sur les prometteurs motifs de l’étrange et de la question du genre.
Parmi les titres à voir : Choulequec de Benoît Blanc et Matthias Girbig, Boustifaille de Pierre Mazingarbe, Grab Them de Morgane Dziurla-Petit (photo ci-dessus), L’effort commercial de Sarah Arnold, Un jour bien ordinaire d'Ovidie et Corentin Coeplet (photo ci-dessous) ou encore l'inusable Clean with me (After Dark) de Gabrielle Stemmer.
Une séance de carte blanche offerte au FIDMarseille, un ciné-concert dédié à Alice Guy (en lien avec le prix du même nom) et une projection de courts métrages réalisés au MoPA, prestigieuse école de cinéma d'animation arlésienne, sont également au programme.
Christophe Chauville
À voir aussi :
- Garden Party, un “hit” international du MoPA, accessible sur Brefcinema.
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