Festivals 04/03/2021

La “part animale” au cœur des 21es Journées cinématographiques (en ligne)

Les Journées cinématographiques 2021 proposent une 21e édition en ligne, du 10 au 30 mars, sur le prometteur motif de la “part animale” notamment.

Présentées par le cinéma L’Écran, de Saint-Denis et associant également Le Studio d’Aubervilliers, L’Étoile de La Courneuve et l’Espace 1789 de Saint-Ouen, les Journées cinématographiques, après tant d’autres, passent en ligne pour cette fois.

C’est sur la plateforme Festivalscope que les choses se dérouleront, gratuitement et sur inscription, du mercredi 10 au samedi 20 mars, au gré de plus de 20 films rares, inédits ou proposés en avant-première, des rencontres, une table ronde (le 13 mars) et une ciné-conférence (le 16), sans oublier, bien sûr, 2 programmes de courts.

Une carte blanche au Collectif Jeune Cinéma, qui fête au long de 2021 ses 50 ans d’existence (voir aussi notre article dans Bref 126), permettra de découvrir, le mercredi 17 mars à 18h, 5 œuvres expérimentales de différentes périodes et issues de divers pays de production. Le samedi 20 à 16h, une autre très belle séance, consacrée à l’Aide au film court en Seine-Saint-Denis, en partenariat avec Cinémas 93, se composera des Bêtes sauvages d’Éléonore Saintagnan et Grégoire Motte, Un monde sans bêtes d’Emma Benestan et Adrien Lecouturier (photo ci-dessus), Un dimanche matin de Damien Manivel et Dahus/Gambozinos de João Nicolau. Trois films sur quatre déjà appréciés sur Brefcinema, donc, pour une séance qui sera suivie d’une rencontre avec Emma Benestan, dont on attend pour cette année le premier long métrage, Fragile, avec notamment Oulaya Amamra.

On suivra aussi avec une attention particulière l’ouverture de l’événement, autour de Louloute d’Hubert Viel, interprété en premier lieu par l’étincelante Laure Calamy, tandis que le dispositif se déploiera aussi sur UniversCiné, à travers quatorze films – accessibles à tarif préférentiel – sur la thématique de la part animale, donc, parmi lesquels Au hasard Balthazar de Robert Bresson, Koko, le gorille qui parle de Barbet Schroeder, Hurlements de Joe Dante ou des œuvres plus confidentielles telles que Va Toto ! de Pierre Creton (photo ci-dessus) ou Leviathan de Lucien Castaing-Taylor et Verena Paravel.

Christophe Chauville

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