Festivals 05/06/2023

En route pour Annecy !

Le plus grand rendez-vous planétaire du cinéma d’animation de l’année revient en Haute-Savoie pour 7 journées extrêmement riches et remplies, du dimanche 11 au samedi 17 juin.

C’est la 47e fois que tout ce que le monde de l’animation compte de professionnels et d’aficionados – nombreux – converge vers Annecy et les rives de son lac mondialement célèbre, pour un événement mêlant projections en compétition ou pas, rencontres, ateliers, expositions (programme complet ici) et pas mal de business, aussi, à travers le Mifa, fidèle au poste.

11 longs métrages très exactement en compétition officielle (dont Linda veut du poulet ! de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach, Sirocco et le royaume des courants d’air de Benoit Chieux et La sirène de Sepideh Farsi – visuel ci-dessus), d’autres en séances événementielles (par exemple La forêt de mademoiselle Tang de Denis Do et Nina et les contes du hérisson d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli, etc.), mais aussi beaucoup de courts métrages, bien entendu.

En compétition officielle, on suivra parmi les titres en lice Love Me True, le nouveau film d’Inés Sedan (visuel ci-dessus), que nous avons récemment rencontrée pour un entretien vidéo (qui sera en ligne sur note chaîne YouTube à partir du 8 juin), mais aussi Astoria de Franck Dion, D’une peinture… à l’autre de George Schwizgebel, Électra de Daria Kashcheeva, L’ombre des papillons de Sofia El Khyari, La grande arche de Camille Authouart, The Miracle de Nienke Deutz et plusieurs films tout fraîchement découverts à Cannesv : La saison pourpre de Clémence Bouchereau (sélectionné à la Semaine de la critique), La perra de Carla Melo Gampert (compétition officielle, visuel de bandeau) et 27, de Flóra Anna Buda, lauréate de la Palme d’or 2023

Les sections – compétitives également – Perspectives et Off-limits renferment aussi leurs lots de découvertes, venues de tous les coins du monde, littéralement. La compétition d’œuvres de fin d’études sera aussi garnie qu’à l’accoutumée avec, pour ce qui concerne les établissements de l’Hexagone, Feux de Mohammad Babakhoui (La Poudrière), Furrie de Lucie Grannec (Ensad), Houle de Timothée Sarran (Ensad également), La nuit blanche d’Audrey Delepoulle (école Émile-Cohl), Mais où est donc Ornicar d’Oscar Maso y Guell Rivet (Lycée René-Descartes), Origines d’un monde d’Emma Zwickert (Lycée Marie-Curie, visuel ci-dessus), Réalitudes de Théophile Farant (MOPA) et Ressources humaines, de Titouan Tillier, Trinidad Plass et Isaac Wenzek (EMCA), vu au préalable à Clermont-Ferrand cette année.

Compétition jeune public, films de commande, productions TV, œuvres VR sont aussi de la partie, ainsi qu’un focus sur l’animation mexicaine et des séances en plein air – il va faire très beau, a priori – et une multitude de “work in progress”, de leçons de cinéma (Guillermo Del Toro sera là le 13…), expositions (citons “Theodore Ushev, la matière de la mémoire” au Musée-Château d’Annecy), etc. À l’occasion du Mois des fiertés, on suivra aussi des films liés au courant qui se dessinant depuis une dizaine d’années dans le cinéma d’animation d’auteur, autour d’une expression queer affirmée.

De quoi s’occuper à temps plein en attendant le palmarès, samedi 17 en soirée, nous y reviendrons comme il se doit.

Christophe Chauville

À lire aussi :

- Les gagnants du Festival d’Annecy 2022.

- 27 récompensé de la Palme d’or à Cannes.