En ligne du 2 au 11 avril : le 43e Festival international de films de femmes de Créteil
Pas d’édition physique comme espéré pour l’équipe du Festival de Créteil, qui s’est retranchée – comme d’autres en ce moment – sur la plateforme Festivalscope.
“Autre temps, autres outils !”, annoncent les organisatrices et c’est donc vers du “tout en ligne” que s’est dirigée la programmation du Festival de films de femmes de Créteil, toujours riche et précieuse, de la manifestation pour sa 43e édition.
Les réalisatrices resteront présentes pour parler de leur cinéma au travers de rencontres virtuelles et l’ouverture s’effectuera avec Eden de la Hongroise Ágnes Kocsis, avant que les compétitions se déploient, des longs (où l’on retrouvera notamment la Lettone Laila Pakalnina avec In the Mirror, la Suissesse Andrea Štaka avec Mare ou la Bosnienne Jasmila Žbanić avec La voix d’Aïda, photo de bandeau) aux documentaires (citons Ailleurs, partout de Isabelle Ingold et Vivianne Perelmuter) et aux courts métrages.
Dix œuvres ont été retenues, venues de France, d’Iran, de Pologne, des États-Unis, de Finlande ou d’Haïti. Princesses de Margaux Elouagari, découvert à Clermont-Ferrand, en fait partie (photo ci-dessus). Aka de Dorothée Murail et Ulysse doit partir de Anna Belguermi sont les autres films français au programme.
L’invité d’honneur du festival, Aïssa Maïga, présentera le documentaire de 58 minutes qu’elle a réalisé avec Isabelle Simeoni, Regard noir, tandis qu’un hommage sera rendu à Cecilia Mangini, disparue en janvier 2021 (à l’âge de 93 ans) et qui fut la première femme, en Italie, à réaliser des documentaires dans l’après-guerre. Son dernier film, le moyen métrage Deux boîtes oubliées - Un voyage au Vietnam, cosigné de Paolo Pisanelli, sera présenté.
Autre hommage, via une rétrospective, celui qui permettra de redécouvrir l’œuvre et de la vie de Nicole Stéphane, actrice, réalisatrice, productrice et femme engagée dans son époque. Le Monsieur et Madame Curie de Georges Franju proposé sur Brefcinema il y a tout juste un an fera partie de cette programmation spéciale.
Enfin, le nouveau film de l’excellente Raja Amari, le long métrage documentaire Ghofrane et les promesses du printemps (photo ci-dessus), sera proposé en accès gratuit sur la journée du 8 avril, en partenariat avec Arte, et une rencontre en visioconférence avec la réalisatrice franco-tunisienne se tiendra le même jour à 18h.
À lire aussi :
- Le palmarès de l’édition on line du Festival de Créteil 2020.
- À propos du cinéma de Laila Palkanina, au moment de la rétrospective qui lui avait été consacrée au Centre Pompidou en 2019.
