Do you, do you, do you Saint-Tropez ?
Les Rencontres internationales du cinéma des Antipodes, 24es du nom, font leur retour dans la station varoise du 12 au 16 octobre. Le rendez-vous est toujours unique en son genre, dédié aux productions australiennes et néo-zélandaises.
Ce ne sont pas des cinématographies très exposées, peu de sorties s’y rapportent chaque année et ce festival qui leur est consacré en est d’autant plus précieux, proposant une vitrine pour cette production de longs métrages, de documentaires et aussi de courts métrages venus de la zone la plus éloignée de la planète (le programme est à éplucher intégralement ici).
Le film d’ouverture sera signé d’une réalisatrice française, Julie Bertuccelli, qui fait le portrait d’une personnalité majeure du septième art mondial : Jane Campion, la femme cinéma sera présenté en avant-première de sa diffusion sur Arte, donnant la parole à celle qui fut longtemps la seule femme à avoir gagné la Palme d’or à Cannes, rejointe comme on sait en 2021 par Julia Ducournau.
13 courts métrages seront également en compétition, qui prétendront au Prix du public Australian Short Film Today et au Prix Baudin, décerné par un jury composé de classes de lycées de la région. You and Me Before and After, de Madeleine Gottlieb (photo de bandeau), Widowers de Julian Tuna (photo ci-dessus) ou encore Sunnies d’Ismail Khan (photo ci-dessous) en feront partie.
La programmation de cette année permettra, comme à chaque fois, de faire de nombreuses découvertes, de revoir Meryl Streep dans Un cri dans la nuit de Fred Schepisi (rare sur les écrans depuis sa sortie à la fin des Eighties) ou de retrouver l’excellent Hugo Weaving dans un long sélectionné en compétition : Lone Wolf, de Jonathan Ogilvie.
À lire aussi :
- L’édition 2021 des Rencontres.
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