Des moyens métrages à Brive, mais aussi à Paris
La 17e édition du Festival du cinéma de Brive, deux fois reportée, se tiendra finalement les 28, 29 et 30 août, à la fois en Corrèze (au Cinéma Rex) et à Paris (au Luminor-Hôtel de Ville).
Initialement prévues en avril, puis décalées début juin suite à la crise sanitaire, les Rencontres internationales du moyen métrage de Brive se déroulent tout de même, enfin, sur ce dernier week-end précédant la rentrée (des classes et du reste…). Et pour une fois, cette année sortant décidément de l'ordinaire, une salle parisienne – le Luminor, donc – est associée à l'événement en plus de l'habituel Cinéma Rex de la cité briviste.
La grille de programmation fonctionne ainsi sur les deux salles en parallèle, à partir du vendredi 28 à 14 heures, les festivités s'étant logiquement vues resserrées sur la compétition très majeoritairement, avec aussi une poignée de séances spéciales (un hommage à Éric Rohmer via la projection de ses assez rares Rendez-vous de Paris, une séance tournée vers la production de Nouvelle-Aquitaine et une autre de “vacances apprenantes” autout du film de Dyana Gaye Un transport en commun). On espère d'ailleurs que tout le riche volet non compétitif prévu à l'origine – et présenté en conférence de presse juste à la veille de la crise sanitaire – se verra redéployé sur le millésime 2021 (quelques films hollywoodiens de l'époque pré-code Hayes, notamment).
Ces trois jours de projections promettent en tout cas, comme à chaque fois, de faire pas mal de découvertes, à travers nombre de premières françaises ou européennes, sinon mondiales, tout en permettant de voir ou revoir des œuvres déjà appréciées par ailleurs, comme Jusqu'à l'os de Sébastien Betbeder, Le pays de Lucien Monot, Pour Elsa de Carmen Leroi (photo ci-dessus), Electric Swan de Konstantina Kotzamani ou encore La maison (pas très loin du Donegal) de Claude Le Pape (photo de bandeau).
Le palmarès sera dévoilé le dimanche 30 au soir, à 21h, le jury étant présidé cette année par Bertrand Bonello, entouré de Nicolas Pariser, Vimala Pons, Céline Sallette et Calypso Valois.
Christophe Chauville
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