Des courts au menu d’Amnesty Film Festival
Le “festival de cinéma humain et engagé” revient au Reflet Médicis, à Paris, les 4, 5 et 6 novembre. Une prometteuse compétition de courts métrages se déroulera samedi soir.
L’édition 2022 d’Amnesty Film Festival proposera évidemment des longs métrages, parfois en avant-première, comme Klondike de Maryna Er Gorbach, une fiction de pleine actualité puisque l’action du film se déroule à la frontière entre l’Ukraine et la Russie à l’été 2014…
Riposte féministe, le documentaire-événement de Marie Pérennès et Simon Depardon (photo ci-dessous), sera aussi à voir à la veille de sa sortie en salles (prévue le 9 novembre), tout comme des films déjà visibles sur grand écran, tels Les Harkis de Philippe Faucon et Mon pays imaginaire de Patricio Guzmán.
7 courts métrages seront en outre soumis aux votes d’un jury et à ceux du public présent. Le Grand prix des Droits humains sera également décerné à l’issue de la projection, où seront donc en lice In Flow of Words d’Eliane Esther Bots (Pays-Bas), Rio est une femme d’Éléonore Ardenalot (Brésil, photo de bandeau), Samira’s Camera de Paula Kweskin (États-Unis), Même vieux de Lloyd Lee Choi (États-Unis), Angle mort de Lotfi Achour (Tunisie/France), Two-Spirit de Mónica Taboada-Tapia (Colombie) et Spotless d’Emma Brandenhorst (Pays-Bas, photo ci-dessous).
Et comme ce tour du monde en courts fait penser à cette Coupe du monde de football qui approche, une autre œuvre courte présentée hors compétition tombera à point nommé : Les exploités du Qatar d’Arnaud Constant et Nicolas Thomas.
À lire aussi :
- Le Mois du film documentaire 2022.
- In Flow of Words d’Eliane Esther Bots, récompensé à Clermont-Ferrand en 2022.
