Au rendez-vous brestois… en ligne !

Cette fin d’année étant, comme le printemps dernier, plutôt éprouvante pour tous les organisateurs de festivals, l’équipe de Côte Ouest avait anticipé la possible décision de reconfinement et le 35e Festival de Brest se déroulera donc on line. 38 programmes, issus des compétitions ou autres, seront à voir, pour plus de 150 films au total et 50 heures de visionnages possibles au total ! Plusieurs tarifs sont prévus, avec des tickets à 3 euros la séance et des pass “familles”, “festival” et “premium” (10, 15 ou 30 euros), sur un principe établi de visionnage unique sur un seul écran. Les liens vers les films seront communiqués le jour de l’ouverture du festival sur son site internet. 

Entre le 10 et le 15 novembre seront ainsi accessibles les 7 programmes en compétition européenne, les 3 en compétition française, les 2 de la compétition bretonne et la toujours très suivie sélection compétitive OVNI. Sans oublier les nombreux programmes “off” ou à destination des jeunes publics, des séances-rencontres et des cartes blanches, dont deux ont été offertes en soutien à des festivals “amis” (celui de Bruxelles et le Mecal, à Barcelone). Il est à noter que des jurys décerneront leurs prix, comme à l’ordinaire.

Quelques titres pour mettre en appétit : Dustin de Naïla Guiguet, Massacre de Maïté Sonnet, Shakira de Noémie Merlant (photo ci-dessus), L’ami de vacances d’Antoine du Jeu, Les enfers d’Adèle Beaulieu (avec Jean-François Stévenin), 22:47 linie 34 de Michael Karrer, Un frère d’Olivier Bonnaud, etc. La traditionnelle sélection de France Télévisions, partenaire du festival, comprendra Tangente, de Julie Jouve et Rida Belghiat, et Blaké de Vincent Fontano, tandis qu’une avant-première sera proposée de Gagarine, de Fanny Liatard et Jérémy Trouilh, qui devait sortir initialement le 18 novembre prochain. 

Citons aussi les deux volets du “Court d’après”, calés sur une “politique des auteurs” à saluer, qui permettra de voir Des gens bien de Maxime Roy, Asmahan la diva de Chloé Mazlo (photo ci-dessus) ou encore Qu’importe si les bêtes meurent de Sofia Alaoui, qui seront tous au sommaire du prochain numéro de Bref d’une façon ou une autre. Beaucoup de belles choses en perspectives, donc, même s’il manquera à beaucoup de ne pas prolonger les soirées au Vauban, de l’autre coté de la rue, jusqu’au bout de la nuit…

À lire aussi :

- Le palmarès du Festival de Brest 2019.

- L’état des lieux des reports, annulations ou passages en ligne des festivals de la fin de l’année.